Philippe-Antoine BérubéC'est grâce à l'ardeur et au dévouement des missionnaires-colonisateurs que plusieurs villages de langue française de la Saskatchewan ont vu le jour. L'un d'eux, l'abbé Philippe-Antoine Bérubé, a réussi à lui seul à attirer plusieurs centaines de familles dans l'Ouest. Toutefois, sa brève carrière en Saskatchewan a été une succession ininterrompue de disputes de clocher, de récriminations, d'incidents cocasses et de controverses. | Val MarieVal Marie, petite mission presque ignorée du monde catholique, sise à quatre vingt milles au sud de Swift Current, est âgée seulement de trois ans et demi à peine. Elle compte une cinquantaine de fermiers de langue française, possède son bureau de poste et une école est en voie d'organisation. Le Patriote de l'Ouest le 21 août 1913 | Roland Pinsonneault Certains disent qu'il a été un des géants de la communauté fransaskoise méritant sa place contre les Denis, Gravel, Godin, de Margerie et Lepage. Il était peut-être un très pauvre fermier, mais il s'est taillé une place dans l'histoire fransaskoise par son dévouement inlassable à la langue française, la culture fransaskoise et l'éducation des enfants dans leur langue maternelle. La crise économique des années 1930 l'avait obligé à abandonner tôt ses études. Pour cette raison, il n'avait pas pu devenir journaliste, animateur de radio, enseignant ou avocat. Mais sans l'entêtement d'un Rolland Pinsonneault, il n'y aurait peut-être pas eu de radio française et de journal Eau vive en Saskatchewan. Sans sa détermination, il n'y aurait peut-être pas eu d'écoles fransaskoises et de DSF #310 et le Collège Mathieu aurait possiblement déjà fermé ses portes. |
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