Des gens
Roger Ducharme
Le terme «visiteur des écoles» est inconnu des jeunes francophones d'aujourd'hui, mais à une époque il revêtait une grande importance. Le «visiteur des écoles» était le chevalier blanc qui allait vaincre le vilain «English school inspector»; il apportait la bonne nouvelle du Concours de français de l'ACFC et du Festival de la bonne chanson.
L'abbé Roger Ducharme a été pendant dix ans un de ces chevaliers blancs. Il est né dans le petit village de St-Victor le 16 juillet 1919, fils de Siméon Ducharme, fermier, rancheur, entrepreneur, et de Eugénie Légaré. Il a fait ses études à St-Victor et au Collège Mathieu pour ensuite continuer ses études en théologie au Grand Séminaire Mazenod de Gravelbourg. Il a été ordonné prêtre le 2 janvier 1944. Il a d'abord été vicaire et ensuite curé de paroisse desservant les communautés de Willow Bunch et Fife Lake.
Comme beaucoup d'autres jeunes hommes de son temps, Roger Ducharme s'intéressait déjà aux causes françaises de sa communauté; il était sans doute membre de l'ACFC et avait fait des contributions pour la radio française lors des collectes de 1944 et 1951. En 1952, Antonio de Margerie, secrétaire général de l'ACFC, lui a demandé de devenir Organisateur général de l'ACFC. C'est l'année de l'ouverture des postes CFRG et CFNS. Il a accepté le poste et pendant dix ans il avait pour tâche de visiter les écoles du sud où on enseignait le français de l'ACFC. C'était encore , dans bien des cas, à l'époque des écoles de campagne et le visiteur était responsable de rencontrer les parents, les commissaires francophones et les enseignants et enseignantes pour s'assurer qu'il y avait un enseignement convenable du français. L'abbé Ducharme voulait surtout s'assurer que les jeunes maintiennent un français écrit et parlé convenable.
Le «visiteur des écoles» était aussi mandaté d'organiser le Festival de la chanson, un événement annuel qui pouvait regrouper, dans le gymnase du Collège Mathieu, jusqu'à 800 élèves des écoles du sud. C'était une tâche que Roger Ducharme adorait qu'il m'a dit dans une entrevue en 1987 lorsque je préparais une série d'émissions sur la radio française. Le Festival était diffusé sur les ondes de CFRG, ce qui appuyait la mission du poste qui était «de faire aimer le beau, le vrai, le bien».
En 1962, Roger Ducharme a eu le plaisir d'aider à organiser les célébrations du 50e anniversaire de l'ACFC. Il a pris en main le travail de rédaction et de mise en page d'un album souvenir qui avait pour but de faire connaître à tous les buts de l'ACFC, «le ministère bénévole de l'Instruction française en Saskatchewan depuis un demi-siècle». Après les célébrations du 50e en 1962, Roger Ducharme a été affecté pendant quatre ans au Collège Mathieu où il a enseigné la catéchèse, le français et l'histoire. Puis, ce fut un retour dans les paroisses de Ferland, Glentworth et Wood Mountain. En 1984, il est revenu au Collège Mathieu comme aumônier, un poste qu'il a détenu jusqu'en 1997 quand il a été nommé curé de Willow Bunch.
Aujourd'hui à la retraite, l'abbé Roger Ducharme s'intéresse encore au fait français en Saskatchewan. Le mois dernier, il était présent à la 22e Fête fransaskoise et il a aidé à organiser la messe pour cette occasion. Il contribue encore de façon régulière des articles à l'Eau vive.
Comme beaucoup d'autres jeunes hommes de son temps, Roger Ducharme s'intéressait déjà aux causes françaises de sa communauté; il était sans doute membre de l'ACFC et avait fait des contributions pour la radio française lors des collectes de 1944 et 1951. En 1952, Antonio de Margerie, secrétaire général de l'ACFC, lui a demandé de devenir Organisateur général de l'ACFC. C'est l'année de l'ouverture des postes CFRG et CFNS. Il a accepté le poste et pendant dix ans il avait pour tâche de visiter les écoles du sud où on enseignait le français de l'ACFC. C'était encore , dans bien des cas, à l'époque des écoles de campagne et le visiteur était responsable de rencontrer les parents, les commissaires francophones et les enseignants et enseignantes pour s'assurer qu'il y avait un enseignement convenable du français. L'abbé Ducharme voulait surtout s'assurer que les jeunes maintiennent un français écrit et parlé convenable.
Le «visiteur des écoles» était aussi mandaté d'organiser le Festival de la chanson, un événement annuel qui pouvait regrouper, dans le gymnase du Collège Mathieu, jusqu'à 800 élèves des écoles du sud. C'était une tâche que Roger Ducharme adorait qu'il m'a dit dans une entrevue en 1987 lorsque je préparais une série d'émissions sur la radio française. Le Festival était diffusé sur les ondes de CFRG, ce qui appuyait la mission du poste qui était «de faire aimer le beau, le vrai, le bien».
En 1962, Roger Ducharme a eu le plaisir d'aider à organiser les célébrations du 50e anniversaire de l'ACFC. Il a pris en main le travail de rédaction et de mise en page d'un album souvenir qui avait pour but de faire connaître à tous les buts de l'ACFC, «le ministère bénévole de l'Instruction française en Saskatchewan depuis un demi-siècle». Après les célébrations du 50e en 1962, Roger Ducharme a été affecté pendant quatre ans au Collège Mathieu où il a enseigné la catéchèse, le français et l'histoire. Puis, ce fut un retour dans les paroisses de Ferland, Glentworth et Wood Mountain. En 1984, il est revenu au Collège Mathieu comme aumônier, un poste qu'il a détenu jusqu'en 1997 quand il a été nommé curé de Willow Bunch.
Aujourd'hui à la retraite, l'abbé Roger Ducharme s'intéresse encore au fait français en Saskatchewan. Le mois dernier, il était présent à la 22e Fête fransaskoise et il a aidé à organiser la messe pour cette occasion. Il contribue encore de façon régulière des articles à l'Eau vive.
