Des lieuxRegina - Nos organisations paroissiales: Le Cercle de l'A.C.F.C. devenu l'A.C.F.R. (7)Lors de sa rencontre du 1er décembre 1967, le Comité de l'A.C.F.C. de Regina adopte une motion proposée par Robert Braconnier et le Dr André Lizaire, prévoyant une démarche auprès de la Société Air Canada «et d'autres compagnies aériennes, leur demandant d'avoir un assortiment de revues et de journaux français, et particulièrement La Liberté et le Patriote, à bord de leurs avions.» Une autre motion, proposée par le Dr A. Lizaire et appuyée par Pierre Kerviche, demande «Que le cercle local écrive aux autorités compétentes d'Air Canada, leur demandant que les hôtesses de l'air soient bilingues sur tous les parcours d'Air Canada?» À cette même rencontre, le Comité de la bibliothèque annonce «qu'un nombre de livres a été donné par M. et Mme Jos Girardin.»(1) À l'assemblée annuelle du 7 janvier 1968 une proposition de M. Pierre Kerviche et du Dr Paul Gélinas est adoptée, demandant «Que le 24 juin soit fixé comme date régulière du congrès de l'A.C.F.C.» À sa réunion du 2 février 1968 le cercle adopte d'autres résolutions, dont une présentée par M. Jos Girardin et appuyée par M. Pierre Kerviche, «Que l'on écrive à la Société Radio-Canada pour demander un réseau de télévision française en Saskatchewan dans le plus court délai possible.» Notons que cette deuxième motion en moins de quinze mois, demandant la télévision française de Radio-Canada en Saskatchewan, suivait de peu la réponse donnée par M. Jean-Paul Charbonneau à la première requête du cercle de Regina en ce sens, et ne faisait que confirmer le grand intérêt des francophones de la capitale de la Saskatchewan à recevoir la télévision d'état de langue française; cette démarche renouvelée était d'autant plus importante que la politique de la société d'état était de mettre ses services français de télévision à la disposition, d'abord, des capitales provinciales des provinces à majorité linguistique anglophone. lmmédiatement après l'adoption de cette motion, ses proposeurs en formulent une autre demandant que: «l'on envoie la proposition précédente au Comité de Résolutions du Congrès de l'A.C.F.C. afin qu'elle soit présentée au Congrès Général?» Cette autre proposition est adoptée et donnera donc une dimension provinciale à la pressante requête du cercle de l'A.C.F.C. de Regina. Il est question ensuite de l'organisation de «La Journée de la Pensée Française» le 31 mars prochain. ll est décidé d'inviter à nouveau Messieurs Marcel Moor et Raymond Lizée à y tenir une exposition de livres et de disques français, et à inviter C.F.R.G. à venir enregistrer le déroulement de la journée. Chose à noter: le rapport de la réunion suivante du comité, le 29 février 1968, indique: «On suggère qu'il n'y ait pas de vente de Coca Cola et autres liqueurs (à la Journée de la Pensée Française) afin de mieux maintenir l'ordre pendant la séance.»(2) Il semble que cette «Journée» fut couronnée de succès, et il fut décidé d'envoyer un rapport de cette rencontre à La Liberté et Le Patriote. Le Cercle de l'A.C.F.C. de Regina participait aussi régulièrement à l'Assemblée plénière annuelle de la Société Radio Gravelbourg Limitée; ce fut à sa rencontre du 18 avril qu'elle nomma M. Pierre Kerviche comme délégué à cette assemblée, ainsi que M. Jos Girardin et Mme Jos Braconnier comme électeurs. Par ailleurs, l'intérêt manifesté déjà précédemment par le Cercle à marquer le 24 juin, fête nationale des Canadiens français, incite les membres présents à la réunion du 31 mai à demander à la ville de Regina de proclamer le 24 juin: - «Journée canadienne-française?» Le maire Baker accepte la demande et ce fut sans doute l'occasion pour le Cercle d'obtenir ainsi une autre première à Regina. La fête de la St-Jean-Baptiste elle-même, organisée conjointement par le Cercle de l'A.C.F.C., les Dames de l'Autel et le Conseil Langevin, fut une réussite, grâce à une publicité bien orchestrée, et pour la première fois aussi les jeunes recrues francophones de la Gendarmerie Royale de Regina y avaient été invités et avaient répondu nombreux à cette invitation. La question du monument élevé par le gouvernement libéral de Ross Thatcher à Louis Riel, près de l'Édifice Législatif est évoquée à la réunion du 1er novembre 1968 par une motion proposée par Messieurs Guy Duperreault et Pierre Kerviche demandant «que l'on écrive au Premier ministre M. Thatcher pour le féliciter d'avoir prévu une inscription bilingue au monument Riel, et que nous regrettons qu'il y ait une erreur dans la traduction. Nous souhaitons que celle-ci soit corrigée.»(3) René Rottiers Tous droits réservés (1) Livre des rapports du Cercle local de l'A.C.F.C. de Regina, réunion du 1er déc. 1967. Archives de l'A.C.F.R. (2) Ibid., réunion du 29 février 1968. (3) Ibid., réunion du 1er novembre 1968. |
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