Des lieuxRegina - Nos organisations paroissiales: Le Cercle de l'A.C.F.C. devenu l'A.C.F.R. (23)À cette réunion du 21 mars, «René Carpentier fait le résumé de ce qui s'est dit et décidé au stage de la crème de Fort San qui réunissait des «jeunes de 18 à 30 ans, peu ou pas impliqués jusqu'alors dans les associations francophones existantes; ils ont décidé de s'impliquer, ont mis sur pied une stratégie, qui a comme objectif de créer des comités actifs à Regina, axés chacun sur des objectifs précis, dans les domaines de l'Education, des Loisirs et de la Culture, de l'Economie, de la Politique, etc.» Intervention de Richard Marcotte: il faut d'abord établir un objectif global. Pour ce faire, on se divise en ateliers de 5 à 6 (sic) personnes, pour un 'Brainstorming'.» La mise en commun des idées est dirigée par René-Marie Paiement. Elle se résume par la conclusion selon laquelle le rôle de l'A.C.F.R. doit être d'établir une communauté francophone viable à Regina. La discussion porte sur la définition d'une communauté, et sur celle de «se donner une identité», etc.; finalement, l'orientation de l'A.C.F.R. est définie comme suit: «assurer le développement de la communauté francophone de Regina, en sensibilisant les francophones à leur identité culturelle, en créant une communauté d'intérêt, en assurant les outils nécessaires à son organisation et à son épanouissement.» On discute ensuite des nouvelles structures à donner à l'A.C.F.R.: «À part le président, la secrétaire et le trésorier, l'exécutif devrait comprendre un responsable de différents comités qui pourraient être centrés sur les thèmes suivants: Jeunesse? Politique? Éducation? Socioculturel? Économie? Communications? Ces comités, comment les former? Durant la journée de consultation prévue pour la fin avril, on demandera aux gens de se choisir un thème qui les intéresse; on les regroupera par thème en ateliers, où ils discuteront des objectifs à court et à long terme et des moyens à mettre en œuvre pour les réaliser. Ils se choisiront ensuite des représentants, cinq ou six, qui ensuite éliront la personne qui représentera le comité sur l'exécutif de l'A.C.F.R.» (1) À la rencontre du 28 mars, trois sujets sont inscrits à l'ordre du jour: le service d'accueil, l'éducation et la journée de rapprochement. Mme Jacqueline Lavallée a consulté les services d'accueil anglophones de la ville, qui ont été très coopératifs, mais sans livrer le secret de leurs sources de financement; son budget est limité à $450, et elle se propose de constituer un «kit» contenant les adresses de gens de métier francophones, des informations sur les associations et écoles de langue française, etc.; mais en ce qui a trait au financement de cet outil d'information, il faudra convaincre les commerçants d'y acheter des annonces publicitaires, ou d'offrir des bons d'achat aux nouveaux arrivants. En ce qui a trait à l'éducation, M. Tourigny, de la_ Commission des écoles séparées de Regina, a entrepris une enquête dans le nord de la ville dans le but d'établir s'il y existe un nombre suffisant d'élèves qui seraient de nature à s'inscrire à un programme bilingue, lequel pourrait être mis sur pied à l'école St. Mary's, pour le cours élémentaire. En attendant le résultat de l'enquête menée par M. Tourigny, il est décidé d'ajourner l'embauche d'un enquêteur sur le problème du transport des élèves à l'école St-Pie X. L'organisation de la journée de rapprochement est reportée au lendemain. Puis, le 10 avril 1978, une réunion est convoquée pour discuter de la préparation des rapports qui seront présentés à l'assemblée générale. Une semaine plus tard, lors d'une autre rencontre. Diane Héron présente le rapport de la réunion du Conseil d'administration de l'A.C.F.C. tenue le 16 avril à Saskatoon; il est décidé par ailleurs d'appuyer l'A.C.F.C. dans son opposition au projet de loi No 22. L'exécutif prépare ensuite l'ordre du jour de la journée de rapprochement du samedi 22 avril, et le «discobar» du 22 mars. La dernière activité mentionnée au livre des rapports de l'A.C.F.R., est la «Journée de Consultation et de Rapprochement» — Réunion extraordinaire de l'A.C.F.R., tenue le 22 avril au Centre d'études bilingues de l'université de Regina. En fait, il s'agit de l'assemblée annuelle de l'A.C.F.R. pour l'année 1977; le rapport n'indique pas le nombre des participants; on sait toutefois qu'habituellement, une trentaine de membres prennent part à des rencontres de ce genre. La première question à l'ordre du jour est celle du réajustement de l'année financière de l'A.C.F.R. Le président sortant de charge, M. Émile Gaudet, explique «les raisons pour lesquelles l'A.C.F.R. tient son assemblée générale annuelle en avril plutôt qu'en septembre comme il était de tradition à l'A.C.F.R.; c'est pour pouvoir ajuster. l'année financière de l'organisme à celle du Secrétariat d'État, qui débute le 1er avril de chaque année.» Il propose donc que les dates de l'année financière de l'A.C.F.R. soient identiques à celles du Secrétariat d'État. Cette proposition est adoptée et M. Émile Gaudet poursuit en faisant valoir que cette nouvelle formule permettra aussi aux nouvel exécutif d'avoir les mois d'été à leur disposition pour se familiariser aux tâches et préparer la saison d'hiver avec plus de soins qu'auparavant, lorsqu'ils étaient élus en septembre. (2) René Rottiers Tous droits réservés (1) Livre des rapports de l'A.C.F.R. (2) Ibidem. |
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