Des lieux
Regina - Nos organisations paroissiales: Le Cercle de l'A.C.F.C. devenu l'A.C.F.R. (22)
Une conférence téléphonique eut lieu le 23 février 1978 entre les membres du Bureau de direction de l'A.C.F.R., soit le président, Émile Gaudet, Mesdames Lieve Segers, et Claudette Viens et Roger Lavallée, Coordonnateur du Carnaval; il s'agissait de faire le point sur la préparation et le programme du carnaval. Émile Gaudet accepte d'organiser le tournoi de ballon-balai et Roger Lavallée propose le programme suivant:
- Jeudi: soirée canadienne comprenant un court spectacle de Francine McGee;
- Vendredi: Ti-Gus et Ti-Mousse;
- Samedi après-midi: jeux, sous la responsabilité de Mme Marcoux; si le lac Wascana est dégelé, on utilisera l'aréna du club «Optimist»;
- Samedi soir: couronnement de la Reine du carnaval, laquelle sera escortée par quatre militaires de la base de Moose Jaw; l'animation de la soirée sera confiée à Louis Lemieux de Radio-Canada.
- En ce qui se rapporte à l'aspect «matériel» de la soirée, Hélène Perreault s'occupera du buffet froid, mais pour la cave à vin il faudra trouver autre chose pour décorer la salle, car le jute qui s'y trouve est interdit par les règlements de prévention des incendies;
- Dimanche: messe folklorique avec le concours de la chorale de l'école St-Pie X. suivie de beignes et de café. Le budget du carnaval frise les neuf mille dollars... jusqu'à présent.»
En prenant connaissance d'un tel programme on ne peut que constater la vitalité de l'A.C.F.R. et se réjouir de la voir réveiller ainsi la fierté des francophones de la capitale provinciale, tout en témoignant auprès de la population comme telle, de la présence réelle et active de l'élément canadien-français à Regina.
Emportée, semble-t-il, par l'impulsion qu'elle s'est donnée depuis un bon bout de temps déjà, l'A.C.F.R., éprouve maintenant de plus en plus le besoin de se mettre en valeur. Le cahier des rapports de l'A.C.F.R. manque toutefois ici de certaines précisions; il est question de la mise sur pied d'un «stage de la crème» à Fort San au début de mars, mais aucune date précise de la tenue de ce stage n'est mentionnée; aucune indication non plus de la réunion consécutive à la conférence téléphonique du 23 février, et qui devait avoir lieu «mardi» (le 28 février); cette réunion a-t-elle eu lieu? Le cahier mentionne ensuite «la mise sur pied d'un comité de revalorisation de l'A.C.F.R.?»
Il est question ensuite d'une rencontre de ce comité avec l'A.C.F.R., le- 20 mars 1978 au bureau de l'A.C.F.C.; y participèrent: Laurier Gareau, Lieve Segers, René Carpentier, Jacqueline Sirois, Daniel Fortier, Marc Marcotte et Adrienne Gareau-Sawchuk. On peut lire au rapport de cette réunion que: «Laurier donne un court résumé du stage de la crème à Fort San. Il faut impliquer le plus de francophones possible et restructurer l'A.C.F.R. en comités actifs. On va préparer une rencontre de tous les francophones militants, prévue pour le 21 mars par le comité du stage de la crème?» (1) Notons en passant que le 21 mars, c'est le lendemain du jour où cette réunion fut décidée, et que le rapport de cette rencontre figure d'ailleurs à cette date au cahier des rapports. Il s'agissait d'ailleurs d'une réunion importante, comme en témoigne le rapport de celle du 20 mars, qui en donne l'ordre du jour suivant:
«1) une explication du stage de la crème;
2) une description de la situation actuelle à Regina, par Laurier Gareau;
3) «Brainstorming», en ateliers de 5 à 6 personnes (sic);
4) Mise en commun des idées;
5) Demander aux gens présents d'essayer d'intéresser le plus de francophones possible aux nouveaux projets, et de les inciter à venir à la grande journée d'étude prévue pour le 22 avril. (et dont le comité de revalorisation de l'A.C.F.R. se chargera, quant à l'organisation matérielle) II s'agira ce jour-là de changer la constitution de l'A.C.F.R. - Le problème est qu'on ne retrouve pas le texte de la constitution originale.» (2)
Cette «Journée d'étude», vu qu'elle aura à amender la constitution, aura à être annoncée officiellement au moins 6 semaines à l'avance.
Une proposition de Lieve Segers est adoptée ensuite, demandant que: «cette journée soit intitulée plutôt «Journée de rapprochement», pour qu'elle puisse attirer plus de monde.» (3)
Le 21 mars, la réunion prévue est tenue au sous-sol de la paroisse Saint-Jean-Baptiste et comprend:
— Les membres du comité de la crème;
— l'exécutif de l'A.C.F.R.;
— une vingtaine de francophones invités par le comité de la crème;
— R.-M. Paiement et Gustave Dubois.
René Rottiers
Tous droits réservés
(1) Livre des rapports de l'A.C.F.R.
(2) Ce texte ne semble d'ailleurs pas avoir été retrouvé depuis.
(3) Livre des rapports de l'A.C.F.R.
Emportée, semble-t-il, par l'impulsion qu'elle s'est donnée depuis un bon bout de temps déjà, l'A.C.F.R., éprouve maintenant de plus en plus le besoin de se mettre en valeur. Le cahier des rapports de l'A.C.F.R. manque toutefois ici de certaines précisions; il est question de la mise sur pied d'un «stage de la crème» à Fort San au début de mars, mais aucune date précise de la tenue de ce stage n'est mentionnée; aucune indication non plus de la réunion consécutive à la conférence téléphonique du 23 février, et qui devait avoir lieu «mardi» (le 28 février); cette réunion a-t-elle eu lieu? Le cahier mentionne ensuite «la mise sur pied d'un comité de revalorisation de l'A.C.F.R.?»
Il est question ensuite d'une rencontre de ce comité avec l'A.C.F.R., le- 20 mars 1978 au bureau de l'A.C.F.C.; y participèrent: Laurier Gareau, Lieve Segers, René Carpentier, Jacqueline Sirois, Daniel Fortier, Marc Marcotte et Adrienne Gareau-Sawchuk. On peut lire au rapport de cette réunion que: «Laurier donne un court résumé du stage de la crème à Fort San. Il faut impliquer le plus de francophones possible et restructurer l'A.C.F.R. en comités actifs. On va préparer une rencontre de tous les francophones militants, prévue pour le 21 mars par le comité du stage de la crème?» (1) Notons en passant que le 21 mars, c'est le lendemain du jour où cette réunion fut décidée, et que le rapport de cette rencontre figure d'ailleurs à cette date au cahier des rapports. Il s'agissait d'ailleurs d'une réunion importante, comme en témoigne le rapport de celle du 20 mars, qui en donne l'ordre du jour suivant:
«1) une explication du stage de la crème;
2) une description de la situation actuelle à Regina, par Laurier Gareau;
3) «Brainstorming», en ateliers de 5 à 6 personnes (sic);
4) Mise en commun des idées;
5) Demander aux gens présents d'essayer d'intéresser le plus de francophones possible aux nouveaux projets, et de les inciter à venir à la grande journée d'étude prévue pour le 22 avril. (et dont le comité de revalorisation de l'A.C.F.R. se chargera, quant à l'organisation matérielle) II s'agira ce jour-là de changer la constitution de l'A.C.F.R. - Le problème est qu'on ne retrouve pas le texte de la constitution originale.» (2)
Cette «Journée d'étude», vu qu'elle aura à amender la constitution, aura à être annoncée officiellement au moins 6 semaines à l'avance.
Une proposition de Lieve Segers est adoptée ensuite, demandant que: «cette journée soit intitulée plutôt «Journée de rapprochement», pour qu'elle puisse attirer plus de monde.» (3)
Le 21 mars, la réunion prévue est tenue au sous-sol de la paroisse Saint-Jean-Baptiste et comprend:
— Les membres du comité de la crème;
— l'exécutif de l'A.C.F.R.;
— une vingtaine de francophones invités par le comité de la crème;
— R.-M. Paiement et Gustave Dubois.
René Rottiers
Tous droits réservés
(1) Livre des rapports de l'A.C.F.R.
(2) Ce texte ne semble d'ailleurs pas avoir été retrouvé depuis.
(3) Livre des rapports de l'A.C.F.R.
