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Regina - Nos organisations paroissiales: Le Cercle de l'A.C.F.C. devenu l'A.C.F.R. (20)

Le jeudi 24 novembre 1977, l'A.C.F.R. finalise la préparation de la soirée-spectacle du 2 décembre. Le compte-rendu de la réunion du Centre Culturel est donné par Diane Héron: il en découle entre autres choses que «Mosaic 78» aura lieu du 25 au 27 mai, que France-Canada et la Commission Culturelle organisent un «Concours des jeunes écrivains et de photographies», que «Le Mat» du Collège Mathieu présentera «Zone» de M. Dubé, le samedi 2 avril à la Salle Saint-Jean-Baptiste de Regina, et que le Centre d'Etudes Bilingues prévoit une série de films avec le concours de l'O.N.F. de Regina. Roger Lavallée donne ensuite un aperçu de la préparation du carnaval, dont les dates sont ramenées aux 23, 24 et 25 février.
À la réunion du 8 décembre, la dernière de l'année, l'organisation des futurs «discobars» est à l'ordre du jour, mais une bonne partie de la réunion porte sur le calendrier des activités pour 1978. Par ailleurs, deux candidatures ont été reçues au poste d'agent en développement communautaire; elles seront examinées après le retour de vacances de M. René-Marie Paiement. L'Association des parents de l'Ecole St-Pie X remercie l'A.C.F.R. par une lettre exprimant sa gratitude de la subvention de $1500 reçue pour aider à payer les frais de transport par autobus à cette école, des élèves du nord et du nord-ouest de la ville. Lecture est faite aussi d'une lettre de M. René Rottiers demandant que son fils puisse bénéficier du même privilège, dans le nord-est de la ville. Au cours des réunions suivantes, la préparation du carnaval occupe une bonne partie des discussions, mais la question de l'organisation de cours de français revient sur le tapis, en raison de demandes reçues à ce sujet.

Avec le retour de M. René-Marie Paiement, les deux candidatures reçues au poste d'agent de développement communautai-re sont examinées; Madame Jacqueline Lavallée est chargée de mettre sur pied un service d'accueil francophone à Regina, sur le modèle de ceux qui existent déjà en anglais. La philosophie du développement communautaire fut d'ailleurs discutée en profondeur à cette rencontre du 17 janvier 1978, et se termina par une répartition des tâches de l'A.C.F.R. en trois secteurs, au lieu de deux: il s'agit du secteur socio-culturel, du développement communautaire, qui, «avec l'aide d'un agent aurait à poursuivre des projets plus «politiques», au sens général du terme», et du secteur éducation, en collaboration avec un agent en éducation. De son cote, l'exécutif se fixe deux priorités:

1) préparer l'élection d'un nouvel exécutif de neuf membres, chaque secteur d'activité étant placé sous la responsabilité de trois de ses membres;
2) la préparation d'un plan d'action quo l'A.C.F.R. publiera au cours de la réunion annuelle, et qui redéfinirait le rôle de l'A.C.F.R. tel qu'indiqué plus haut.

À la réunion du 24 janvier, il est d'abord question du contrat que Madame Jacqueline Lavallée vient de signer pour mettre sur pied un service d'accueil; aux termes de ce contrat, ledit service devra être mis sur pied en six mois, à la suite de quoi il devrait pouvoir fonctionner sur base bénévole. Après avoir étudié le fonctionnement, les moyens de subsistance, et les techniques de repérage des nouveaux venus, des deux services d'accueil anglophones de la ville, Madame Lavallée se propose de préparer un «coffret» qui serait remis aux nouveaux arrivants de langue française à Regina; ces «coffrets» contiendraient notamment, en plus de bons d'achats chez des commerçants offrant des services en français, une liste complète des associations francophones de la province, de gardiennes d'enfants, ou garderies, de commerçants et professionnels de langue française de Regina, etc.; par ailleurs, des affiches seraient placées dans les endroits publics susceptibles d'attirer l'attention des nouveaux arrivants.

Le secteur éducation retient lui aussi l'attention de l'exécutif: Jacqueline Lavallée fait remarquer que la Commission scolaire des écoles publiques de Regina organise des soirées de consultation en ville; elle demande si l'A.C.F.R. pense y présenter un mémoire; il s'agirait de soulever la question d'une école française dans le nord de la ville, et celle du coût de transport des élèves, coût qui devrait être assumé par les commissions scolaires. En raison de l'absence du président, et de M. R. Pinsonneault, cette question est reportée à plus tard. On examine aussi à nouveau la question d'une garderie francophone, qui répondrait d'ailleurs à un réel besoin: beaucoup de très jeunes enfants, souligne Madame Lieve Segers, (18 mois—deux ans et demi) ont de grandes difficultés à s'adapter à une garderie anglophone, alors qu'ils sont unilingues francophones; il n'est d'ailleurs pas conseillé, ajoute-t-elle, d'apprendre une seconde langue si jeune, alors que l'enfant n'a pas encore suffisamment appris les éléments de base de sa langue maternelle. Une garderie francophone pourrait très bien fonctionner comme les autres garderies dans la province, sous la forme d'une coopérative des parents, dit-elle. (1)

René Rottiers
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(1) Livre des rapports de l'A.C.F.R. du 30 avril 1976 au 22 avril 1978.





 
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