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Regina - Nos organisations paroissiales: Le Cercle de l'A.C.F.C. devenu l'A.C.F.R. (18)

Le 29 mars 1977, le bilan du carnaval indique un déficit de près de mille dollars, soit des recettes de $8,200 et des dépenses de $9,110.33. Le rapport du carnaval est donné oralement par M. Roger Lavallée, mais aucun autre détail n'est donné dans le rapport de la réunion. La discussion porte ensuite sur l'enquête préliminaire faite en vue de l'ouverture éventuelle d'une école désignée dans le nord de la ville, enquête qui doit se terminer le 4 avril; on compte sur un minimum de 25 élèves. L'A.C.F.R. décide aussi d'acheter des disques pour l'école St-Pie X, après quoi M. Donald Sirois, Représentant du Centre culturel, indique que le Centre ne participera pas à «Mosaic» les 26, 27 et 28 mai prochains. En ce qui a trait au 75e anniversaire de la ville de Regina, le cercle est d'accord de présenter un spectacle, et décide de soumettre une demande de subvention de plus de $300.00 au «Multicultural Committee» (1). Aucun rapport n'est consigné au registre des rapports pendant trois mois, soit du 29 mars au 28 juin 1977, semblant indiquer un certain malaise à cette époque au sein dé l'A.C.F.R. À cette dernière réunion, il est d'abord question de l'organisation éventuelle d'un congrès régional. Les notes brèves trouvées au rapport indiquent:
  • pas avec le «feed-back» négatif;
  • pas avec un nouvel exécutif.
La question est tranchée par l'adoption d'une motion (Campagne—Jacques; libellée comme suit: «Que Regina ne s'implique pas à faire un Congrès régional, mais que l'on trouve une personne pour être animateur à plein temps. C'était le premier pas; une personne qui irait travailler avec les gens. Ce que nous voulons c'est un agent de développement communautaire; une personne qui ferait du porte en porte afin d'avoir une bonne représentation et préparation au congrès régional.»

À la même rencontre, l'A.C.F.R. accorde une subvention de $200 aux Camps Voyageurs, puis discute d'une demande de subvention au secrétariat d'Etat à Ottawa; une telle demande sera préparée sur la base de celle de l'an dernier, et soumise au Conseil. On peut regretter ici que les notes annexées au Livre des rapports de l'A.C.F.R. pour les réunions des 29 mars et 28 juin, manquent de précision et ne permettent pas de comprendre la nature réelle des discussions et des sujets abordés.

Le rapport de l'Assemblée annuelle de l'A.C.F.R. du 17 septembre 1977 contraste avec les précédents; très complet, et dactylographié, il donne en premier lieu un rapport financier complet de l'A.C.F.R., du 28 septembre 1976 au 17 septembre 1977; il indique notamment un profit de $401.86, pour les «Discobars», et son bilan total fait état de recettes de $18,239.50 et de dépenses de $14,690.13$. Le rapport de la présidente est lui aussi très complet et détaillé, et fait état des difficultés administratives auxquelles l'A.C.F.R., a dû faire face dans les mois précédents, en raison de plusieurs fluctuations au niveau des responsables de l'organisme. Dans son rapport, la présidente rappelle les trois priorités de l'année pour l'A.C.F.R., à savoir: l'éducation, le journal L'Eau Vive, et le Carnaval Fransaskois.

Dans le domaine de «l'Education» la présidente rappelle que les cours de français aux anglophones ont été donnés de septembre à décembre, mais que, en raison du faible nombre d'élèves, ces cours furent abandonnés; il y est question aussi du travail effectué par l'A.C.F.R. pour organiser un système de transport appuyé par une subvention aux parents, pour assumer le coût de l'autobus à l'école St-Pie X pour les élèves du nord, nord-ouest de la ville. En ce qui a trait à l'Eau Vive, la présidente dit textuellement:

«Au début de l'année, nous avons décidé de continuer à appuyer notre journal L'Eau Vive. Ceci fut fait en assistant la vente de journaux, et en achetant de la publicité pour nos activités. La vente de journaux se faisait avec l'aide de deux jeunes Fransaskois, qui vendaient les journaux après la messe du dimanche. Ces jeunes avaient le droit de garder ce qu'ils vendaient (il s'agit sans doute du produit de ces ventes). Ceci était fait pour augmenter le tirage du journal. C'est triste d'être obligé de dire que le journal a dû fermer ses portes au mois de décembre, et je n'ai pas besoin de vous dire combien nous manquons notre cher journal.» (2) Il faut préciser ici, bien sûr, que le journal ne resta, en fait, qu'en veilleuse, et qu'il réapparut quelque temps plus tard, avec de meilleures promesses de stabilité, sous l'égide des «Publications Fransaskoises».

Le Carnaval Fransaskois occupait aussi une place importante dans le rapport de la présidente, quant aux activités de l'A.C.F.R.: «Pour tous ceux qui ont assisté au Carnaval, qu'est-ce que je peux vous dire? C'était superbe, Nous avons réussi à attirer environ 800 personnes, Le tout a débuté le mardi 8 mars au Centre Bilingue. C'était soirée spectacle, avec Angèle Arsenault, suivie d'un Super «Discobar» Le samedi, c'était jeux dehors (ballon-balai), jeux d'enfants, etc., et en soirée, Les Marlins nous ont fait danser après le couronnement de la Reine. Cette année nous avions la Cave à Vin qui ajoutait un nouvel aspect au Carnaval. En tout, c'était le meilleur carnaval de son existence.» (3)

René Rottiers
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(1) Livre des rapports, réunion du 29 mars 1977.
(2) Livre des rapports, Assemblée générale du 17 septembre 1977.
(3) Ibidem.





 
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