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Regina - Nos organisations paroissiales: Le Cercle de l'A.C.F.C. devenu l'A.C.F.R. (17)

À la réunion de 1'A.C.F.R. du 22 novembre 1976. l'ordre du jour est assez chargé. L'exécutif est mandaté pour préparer une demande de subvention, la même semaine, si possible; puis, il est décidé d'adresser un télégramme appuyant les revendications de la F.F.H.Q. quant à l'opération «Front commun» de cette dernière. L'A.C.F.R. est aussi à la recherche de nouveaux talents pour le concours coordonné par le Centre culturel et prévu pour le 11 octobre prochain; par ailleurs, on suggère au Centre culturel de convoquer une autre rencontre de tous les organismes membres vers la mi-janvier, pour discuter des divers problèmes entre ces organismes. L'A.C.F.R. décide aussi d'engager un animateur coordonnateur à temps partiel, dont le rôle serait principalement d'organiser des «discobars» et de faire de l'animation en conséquence.
Le 2 décembre, on fixe la date du prochain «discobar», mais aussi celle du carnaval, les 4, 5 et 6 mars 1977. L'A.C.F.R. demandera à l'A.C.F.C. une aide financière de $1000 pour engager un animateur pour le «discobar» et le carnaval. Il est aussi suggéré d'insérer une lettre à ce propos dans l'hebdomadaire L'Eau Vive; dans le secteur de l'Education, il faut trouver un professeur de français pour le premier trimestre de 1977.

À la réunion du 10 janvier 1977. Colette Gagnon est nommée trésorière de 1'A.C.F.R., et elle cumule aussi, temporairement du moins, la fonction de secrétaire à celle de trésorière. Une rencontre est prévue entre l'A.C.F.C. et 1'A.C.F.R., afin de prendre connaissance de la politique de l'Association provinciale, relativement à l'enseignement du français dans les écoles désignées, soit l'école Saint-Pie X, en ce qui nous concerne. On adopte aussi à cette réunion le projet présenté pour les «discobars» par Richard Marcotte et Jean-François Dubois, ainsi que la candidature de Roger Lavallée pour animer et coordonner le Carnaval Fransaskois. Une analyse des résultats des «discobars» est faite à la réunion du 22 février 1977, et elle établit que 1'A.C.F.R. est satisfaite des résultats obtenus à date; ces résultats sont même si encourageants que 1'A.C.F.R. décide de tenter l'expérience de les tenir dans la grande salle, le 26 février, à raison d'une location de $60, et elle fixe le prix d'entrée à $1.75 par personne. En ce qui a trait au carnaval, le coordonnateur signale son inquiétude à propos du bingo et des parties de cartes et il est décidé qu'elles seront bilingues.

Dans le secteur «Education», 1'A.C.F.R. examine à sa réunion du 29 mars, la possibilité d'obtenir une école maternelle de langue française, et de première année, bilingue, à l'école St.Peter, dans le nord de la ville. Une enquête préliminaire est décidée, et ses résultats seront publiés lors d'une réunion, le 4 avril prochain. Selon M. Tourigny, Surintendant du «Separate School Board», un minimum de 25 élèves est nécessaire à la mise sur pied d'une telle école, et il est décidé de faire de la publicité dans les journaux en faveur d'une telle école. L'A.C.F.R. rencontrera aussi M. Tourigny pour obtenir de plus amples informations. Un comité composé de Messieurs Roger Lavallée, Vital Gélinas, Jacqueline Lavallée, et Rolland Pinsonneault est chargé de cette question.

Par ailleurs, lors d'un mini-congrès tenu à Regina le 26 mars, les recommandations suivantes ont été adoptées:

- Nécessité d'une deuxième école désignée, probablement dans le Nord de la ville;
- Amélioration du transport à l'école St-Pie X;
- Amélioration de l'ambiance française à l'é-cole St-Pie X;
- Que l'A.C.F.C. et 1'A.C.F.R. fassent une enquête afin de déterminer la population francophone de Regina intéressée à l'Education.

Encore à propos de l'école St-Pie X, une proposition S. Campagne — Colette Gagnon, demande que: «L'A.C.F.R. approche la disco-vente de l'AJF. Sud pour achat d'une quinzaine de disques français qui seraient mis à la disposition du corps professoral de St-Pie X afin de faire connaître la chanson canadienne-française et par le fait même améliorer l'ambiance française à l'école St-Pie X.»

À la même rencontre, 1'A.C.F.R. examine également sa participation éventuelle à «Mosaic» 77; Donald Sirois, représentant de 1'A.C.F.R. au Centre culturel, donne des informations pertinentes quant à «Mosaic», et 1'A.C.F.R. décide d'y participer. L'A.C.F.R. se charge également du spectacle pour les trois jours de sa participation à «Mosaic», à la fin du mois de mai, au Centre culturel St-Jean-Baptiste. Les possibilités examinées pour ce spectacle consistent en 1) petites saynètes; 2) chansons, et, 3) danses folkloriques. Cette dernière hypothèse semble être retenue, puisqu'une motion décide de «payer pour les disques commandés par Richard Marcotte, ainsi que les ceintures fléchées pour la danse folklorique.»

René Rottiers
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