Des lieuxRegina - Nos organisations paroissiales: Le Cercle de l'A.C.F.C. devenu l'A.C.F.R. (16)Une réunion spéciale de l'A.C.F.R. fut convoquée pour le 26 mai 1976 pour y discuter de trois sujets spécifiques. La première question à l'ordre du jour était celle des camps voyageurs. Mlle Suzanne Campagne suggéra que l'A.C.F.R. assume les frais de transport aux deux camps, prévus au lac Pelletier, pour les participants de Regina, ainsi que les frais d'inscription de chacun des participants venant de Regina. Les membres sont favorables à l'idée, mais reportent la décision finale au 10 juin. L'organisation du dernier «Discobar» de l'année tait l'objet du 2e sujet de discussion et il est décidé de donner un coup de main à ce sujet à Colette Gagnon. Le mémoire qui sera présenté aux audiences publiques du 7 juin, et portant sur l'implantation d'une école française à Regina, constitue l'autre sujet à l'ordre du jour. On décide de présenter l'option d'une école bilingue et d'une école française, sous le même toit, comme solution intérimaire en vue de l'obtention d'une école entièrement française. Mlle Rosalie Carrière et M. Laurier Gareau, sont chargés de la rédaction de ce mémoire. À sa rencontre du 25 août, l'A.C.F.R. décide de confier les cours de français aux adultes à Mme Donna Cressman-Dubois, et le montant d'inscription à ces cours est fixé à $50. Le rapport financier révèle que les dépenses du carnaval - duquel nous n'avons pu parler au préalable en raison de la disparition du livre des rapports pour cette période - se sont élevées à $5,139.53, et les recettes à seulement $4,256.39. II semble aussi que l'A.C.F.R. a été victime d'un vol, comme en témoigne une motion décidant d'acheter «un amplificateur et un système à cassettes similaire à ceux qu'on avait avant le vol.» (1) L'assemblée adopte ensuite l'ordre du jour de la prochaine assemblée annuelle. Le 29 septembre 1976, l'exécutif, de l'A.C.F.R. se réunit à nouveau, cette fois pour établir les priorités de l'organisme pour 1976-1977. On se préoccupe du loyer du local et du domaine culturel, ainsi que de la vente de l'Eau Vive à la sortie des messes dominicales, mais aussi de la publication dans le journal des activités de l'A.C.F.R. On décide aussi de maintenir les discobars, en améliorant la formule dans la mesure du possible. L'organisation du prochain «Carnaval Fransaskois» est aussi discutée, et il est décidé d'en confier l'organisation à Mme Charline Dubé. Enfin, la question d'une école française revient sur le tapis, mais elle est limitée à la discussion. Le 6 octobre 1976, à une autre réunion de l'A.C.F.R., il est décidé de recourir au bénévolat plutôt qu'à un animateur engagé par l'Association, pour améliorer et perfectionner les discobars. Cette responsabilité est confiée à Simone Lepage, qui s'entourera de collaboratrices. Dans le domaine de «l'Éducation», il est décidé d'organiser une soirée sociale en novembre avec les enseignants du programme bilingue à l'école St-Pie X. L'organisation de cette soirée est confiée à Mme Laurianne Jacques, mais le coût de la soirée sera assumé par l'A.C.F.R. Par ailleurs, Edouard Hall est désigné pour représenter l'A.C.F.R. à la réunion annuelle de la Commission culturelle prévue pour le 16 octobre à Saskatoon. Le 25 octobre, l'A.C.F.R., décide, après discussion, de se retirer à l'avenir du Centre culturel, mais aucune raison de cette décision n'est mention-née au rapport de la réunion. En ce qui a trait aux discobars, la décision prise à la réunion précédente est défaite, et il est maintenant décidé d'engager un coordonnateur ayant pour mandat d'assurer la réussite des discobars; cette personne recevra un cachet de $100 après chaque discobar, mais l'A.C.F.R. se réserve le droit de résilier cette entente advenant des résultats non-positifs. II est suggéré d'entrer en contact avec Mme Charline Dubé, ou avec Mlle Gisèle Lemire, pour occuper cette fonction. Il est question ensuite de la réunion du Conseil d'Administration de l'A.C.F.C. prévue pour le 30 octobre à Saskatoon. Madame Laurianne Jacques est désignée pour représenter l'A.C.F.R. à cette réunion et pour signifier le désir de l'A.C.F.R. de voir M. Rolland Pinsonneault nommé en tant que prochain directeur-général de l'A.C.F.C. «Qu'advenant la nomination d'un directeur-général de l'A.C.F.C., autre que Rolland Pinsonneault, que les services d'un directeur-adjoint soient retenus en la personne de Rolland Pinsonneault.» (2) La réunion du 3 novembre est tenue conjointement avec le Théâtre Fransaskois. On y fait l'analyse des objectifs et du mandat du Centre culturel et on dresse une liste des avantages et des désavantages, actuels et futurs, d'en faire partie. Après une longue discussion les suggestions, suivantes sont formulées: - Contacter les autres organismes pour leur demander leur collaboration, car une collaboration plus étroite entre les organismes serait beaucoup plus avantageuse; - Travailler ensemble pour un projet spécifique serait probablement la meilleure solution - Qu'on se donne encore une année pour améliorer la situation; si les choses ne sont pas changées, que l'on se retire du Centre culturel... situation un peu confuse car une lettre a déjà été envoyée mentionnant la motion de la réunion du 25 octobre, précisant le retrait de l'A.C.F.R. du Centre culturel... René Rottiers Tous droits réservés (1) Livre des rapports - Réunion du 25 août 1976. (2) Ibidem - Réunion du 25 octobre 1976. |
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