Des lieuxRegina - Nos organisations paroissiales: Le Cercle de l'A.C.F.C. devenu l'A.C.F.R. (15)La sérieuse question du recrutement et des cotisations fut aussi discutée à la rencontre de l'A.C.F.R. du 10,avril 1972, et il. fut décidé de. déclencher une campagne de recrutement pour renforcer l'organisme. C'est ainsi que la secrétaire fut chargée d'adresser des lettres aux anciens membres n'ayant pas renouvelé leur cotisation, mais aussi d'inviter par lettre les membres des autres organisations francophones locales, et même d'autres personnes de Regina susceptibles de s'intéresser aux activi-tés de l'A.C.F.R., et donc d'adhérer à l'Associa-tion. Cette campagne ne fut couronnée en fin de compte que par une seule adhésion. (1) On discuta aussi du 2e voyage-échange, en préparation. La présidente du comité, Madame Donalda Pinsonneault, a démissionné, mais Monsieur Rolland Pinsonneault l'a remplacée à cette fonction. Les 17 adolescents qui seront du voyage ont organisé un «Bake sale» qui leur a rapporté $40; ils organisèrent aussi un lavage d'autos, puis une danse. C'est encourageant de voir les jeunes travailler avec enthousiasme pour ce voyage aux l'Île de la Madeleine, prévu du 4 au 17 juillet. À la requête de M. Pinsonneault, l'A.C.F.R. accepte d'accorder 3 bourses de $25 à trois membres du voyage-échange dont les parents sont défavorisés. Par une autre motion, J. Liboiron - L, Lundlie, on décide de louer un autobus pour aller à la Cabane à sucre à Gravelbourg, en accordant la priorité aux jeunes du voyage-échange, puis aux membres de l'A.C.F.R., et en 3e lieu aux membres de la troupe théâtrale. Le voyage sera gratuit pour les moins de 19 ans. Dans un autre domaine, la «Journée de la culture française» est reportée à l'an prochain. À la rencontre du 5 mai, M. Léon Arbez annonce qu'il a signé un contrat avec les Films Faroun pour 6 films qui seront projetés en collaboration avec l'A.C.F.C. Une autre soirée avec Edith Butler est aussi prévue pour le 27 mai. Par ailleurs, M. Léon Arbez est désigné pour participer au colloque d'activités culturelles qui aura lieu à l'université de Sherbrooke, en juin. Le rapport des réunions de l'A.C.F.R. subit ici, malheureusement, une regrettable et importante interruption, puisque le livre des rapports pour la période allant du 5 juin 1972 au 30 avril 1976, a disparu. Nous profitons d'ailleurs de l'occasion de cette chronique pour lancer un pressant appel à tous ceux qui ont milité dans les rangs de l'A.C.F.R. pendant cette période pour nous aider à retrouver le livre des rapports de l'A.C.F.R. à cette période importante de son histoire, alors que la mise sur pied d'une école française à Regina commençait à alimenter les discussions de l'A.C.F.R.; cette dernière se préoccupait alors, de la mise sur pied de l'école St-Pie X, et l'avenir du Centre culturel était remis en cause par certains. Le rapport de la :réunion du 30 avril 1976 fait état d'un projet «festival» d'envergure provinciale, qui devait se dérouler à l'école Miller; mais le travail nécessité par les audiences publiques et la publicité à faire pour l'école St-Pie X, furent jugés prioritaires par rapport à la préparation d'un festival. À la suite d'une proposition R Pinsonneault — Laurier Gareau, Madame Charline Dubé fut embauchée par l'A.C.F.R. en qualité d'animatrice des projets éducatifs et des activités en cours. À la suite du rapport de la réunion du comité des parents de l'école St-Pie X, un sous-comité fut formé pour préparer le contenu d'un dépliant publicitaire sur l'école St-Pie X. À la réunion du 19 mai on procéda à la délimitation, des tâches en vue de la distribution de lettres aux parents de l'école St-Pie X et aux, francophones de Regina. On mentionna aussi la possibilité de voir les audiences publiques reportées en septembre; l'A.C.F.R. y présentera un mémoire exposant ses propositions en rapport avec les besoins des élèves francophones. L'idée maîtresse suggérée pour le contenu de ce mémoire est qu'il faut à. tout prix demander «un système d'éducation complètement en français appuyé par les résultats d'un sondage, et comprenant un système de transport. Il faut encourager nos Fransaskois à y assister, et ne pas s'occuper des anglophones.» (1) Au cours de la discussion on mentionne notamment l'importance d'une école secondaire bilingue à Regina, qui servirait la population urbaine, tandis que le Collège Mathieu continuerait à servir une population principalement rurale. Il est question aussi des moyens à prendre pour créer une ambiance française à cette future école secondaire. Il faudrait prévoir aussi des activités parascolaires telles que: théâtre, chant, radio, T.V., sports, etc.; ainsi que des animateurs dans le domaine du sport, de la culture, et au niveau social. «Pour faciliter la transition entre l'école bilingue St-Pie X et une école secondaire française, il faudrait peut-être prévoir un pourcentage de français qui augmente d'année en année à partir de 66%- ou 70% en 7e année pour arriver à 90% en 10e année. Le problème est que si on baisse le pourcentage de français 'au cours des premières années, ces étudiants pourraient rencontrer des difficultés plus tard lorsque le pourcentage remonte à 90%.» (2) Afin de pouvoir passer à l'action sans tarder il est suggéré de demander une subvention au gouvernement «pour effectuer un sondage auprès des francophones afin qu'on sache qui est intéressé à avoir une école française.» (3) René Rottiers Tous droits réservés (1) Rapport de la réunion de l'A.C.F.R. du 5 mai 1972. (2) Rapport de la réunion de l'A.C.F.R. du 19mai 1976. (3) Ibid. |
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