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Regina - La Caisse Populaire Française

Depuis des mois et des mois, l'idée de fonder une caisse populaire française à Regina mijotait dans l'esprit de plusieurs militants de la cause française à la paroisse Saint-Jean-Baptiste. Le secrétaire bien connu du Conseil de la Coopération de la Saskatchewan à cette époque, M. Théodore Préfontaine de Saskatoon, ne manquait pas une occasion de sensibiliser les chefs de file du groupe canadien-français de Regina à l'importance pour les francophones de la capitale provinciale de se doter d'un tel outil économique au sein de leur communauté.
L'idéal coopératif n'était d'ailleurs pas nouveau chez les Canadiens français de la Saskatchewan; il était né de l'exploitation des agriculteurs par les compagnies privées qui contrôlaient la manutention et la vente des grains avec la complicité du Canadien Pacifique. Ce fut la raison d'être du «Wheat Pool de la Saskatchewan», qui prit ainsi en main les intérêts de ses membres, les fermiers. Puis, en 1914, le gouvernement provincial de la Saskatchewan adopta une loi spéciale qui autorisait les agriculteurs à former leurs propres coopératives. «Il y eut bien des tentatives d'établissement de coopératives en Saskatchewan mais, on peut affirmer que le mouvement coopératif ne démarra véritablement qu'après 1900.» (1)

Grâce à l'initiative du père A.L. Lebel, originaire du Québec, la première Caisse Populaire française en Saskatchewan entra en activité en 1916 déjà, à Albertville, bien qu'elle ne fut incorporée qu'en juin 1950. (2)

Cette question fut reprise à l'occasion du premier congrès de l'Association des Commissaires d'Ecoles Franco-Canadiens de la Saskatchewan, tenu à Regina le 19 février 1919. En effet, après avoir discuté des questions relatives à l'enseignement et aux responsabilités des commissaires d'écoles de langue française, les délégués «furent invités à prendre part à une discussion portant sur l'organisation économique des Franco-Canadiens. S'adressant aux délégués un représentant du Comité National Interprovincial des Cultivateurs Canadiens, monsieur Jean Masson, déclara que les Canadiens français ne devaient pas se tenir à l'écart du mouvement qui existait à la grandeur du pays pour structurer l'industrie agricole. Il souligna la nécessité d'engager les ressources et les capitaux canadiens-français dans les institutions qui, de leur côté, appuyeraient leurs organismes nationaux, tels que l'ACFC. Monsieur Masson affirma que cette structure économique devait être conçue sur base coopérative, de telle façon que tous les Franco-catholiques puissent en retirer des profits matériels. Un comité spécial de six membres fut nommé pour étudier les bases d'organisation des agriculteurs, et fut chargé de présenter un rapport à ce sujet au prochain congrès de l'ACFC. (3)

«L'organisation des francophones sur le plan économique devint un important sujet de discussion lors d'une réunion spéciale de l'ACFC tenue à Prince-Albert le 22 janvier 1920. Après avoir étudié les diverses propositions formulées, le comité responsable des questions économiques recommanda la formation aux côtés de l'ACFC d'une société coopérative. La Coopérative Franco-Canadienne. Le comité recommanda par ailleurs l'établissement dans toutes les paroisses francophones de Caisses Desjardins, et aussi qu'une société mutuelle d'assurance et de bénéfices soit incorporée à l'ACFC. Un comité provisoire fut nomme pour mener à bien les opérations de La Coopérative; ce comité était dirigé par Raymond Denis, qui avait conçu l'idée d'une coopérative franco-catholique, et qui présidait aussi La Compagnie de l'Elevateur des Fermiers de Vonda.» (4)

«Etant donné que l'établissement de la coopérative suggérée serait coûteux et demanderait beaucoup de temps et d'efforts, les membres du comité provisoire décidèrent de demander à la coopérative de Vonda d'étendre sa sphère d'activités et de se transformer en une coopérative française d'envergure provinciale. En plus d'un silo à grains, les fermiers de Vonda possédaient aussi une cour à bois et un entrepôt de charbon et, lors d'une réunion spéciale tenue le 9 mars 1920, ils décidèrent de transformer leur société en La Compagnie Franco-Canadienne Limitée. M. Raymond Denis entreprit ensuite une tournée de conférences dans les centres francophones de la province, en vue de sensibiliser la population franco-catholique aux avantages qu'elle pouvait retirer de la formule et des principes coopératifs. À Shell River, une somme de huit mille dollars fut souscrite pour la construction d'un silo à grains. De leur côté, les Canadiens français de Delmas fournirent une somme de sept mille dollars pour la construction d'un silo à grains affilié à La Compagnie. Cependant, le projet de fondation de cette compagnie se révéla trop ambitieux et ne put se réaliser, en dépit de l'empressement manifesté par les fermiers de Vonda pour en constituer le noyau. Ce ne fut toutefois pas un échec total, ce projet ayant permis à de nombreux centres francophones de profiter des avantages matériels du principe coopératif, par l'achat en gros de charbon, de bois, et de ficelle-lieuse auprès des fermiers de Vonda.» (5)

L'essentiel, c'est que les Canadiens français de la Saskatchewan étaient de plus en plus convaincus de l'importance pour eux des principes coopératifs, de l'entraide économique, et des avantages qui en découlaient, non seulement pour la survie du groupe, mais bien pour son épanouissement.


Depuis la fondation de la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Regina, en 1953, les secrétaires-gérants du Conseil de la Coopération de la Saskatchewan, soit les abbés Arthur Marchildon et Dugas, puis M, Raymond Marcotte, caressaient sans aucun doute l'espoir, dans leurs projets à long terme, de voir une caisse populaire française se fonder un jour à Regina; ce fut toutefois à M. Théodore Préfontaine, Secrétaire-gérant du C.C.S. d'octobre 1961 au 30 avril 1973, que revint l'honneur et la joie de concrétiser ce projet.

Il serait sans doute difficile de tenter même, en toute objectivité, de situer le rôle exact et les mérites des Canadiens français de la paroisse Saint-Jean-Baptiste, dans la fondation de la Caisse Populaire Française de Regina. Toute fondation de ce genre est en soi, déjà, une oeuvre collective, un travail de coopération; plusieurs de ces artisans de la Caisse jouaient déjà un rôle clé dans d'autres organismes, tels que messieurs Paul Rousseau, J.A. Braconnier et Pierre Kerviche, membres du Conseil Langevin des Chevaliers de Colomb; d'autres étaient impliqués dans les activités de l'ACFC; mais on peut dire que tous ceux, et aussi d'autres personnes, dont les noms figurent dans les documents d'incorporation de la Caisse Populaire Française de Regina, ont contribué directement à la réalisation de ce projet. (6)

Un document en particulier reconnaît toutefois le rôle spécial joué dans la fondation de la Caisse Populaire Française de Regina par M. Albert Dubé. Ce document, adressé à M. Dubé et daté du 8 décembre 1965, émane du bureau du «Founders Club», de Madison, au Wisconsin et est signé par M. J, Orrin Shipe, «Managing Director, CURA International Inc.» et dit notammtnt:

«Dear Mr. Dubé: Welcome to the Founders' Club! We are very happy to have a recommandation from Baldur Johnson, Managing Director of the Credit Union League of Saskatchewan, indicating that you have qualified for membership. Your membership card and lapel emblem are enclosed,

The Founders' Club was established in 1928 by Edward A. Filene, founder of the credit union movement in the United States. He considered membership in this honorary club appropriate recognition of the efforts of individuals who help to build the movement. The membership roll of the Founders' Club includes the names of men and women throughout the world who have demonstrated their devotion to the credit union idea by organising one or more credit unions. Your name now appears with theirs... etc.)» (7)

Le document de demande d'incorporation de «La Caisse Populaire de Regina, Limitée», en vertu de la loi du «Credit Union Act», porte la date du 12 novembre 1965, et indique le nom de madame Béatrice Braconnier comme secrétaire provisoire de la future caisse.

Ce document est contresigné par Clarina A. Snell «of the City of Regina, Civil Servant», laquelle déclare sous serment avoir été présente à la réunion de fondation de la Caisse; il porte les signatures des dix personnes dont le nom apparaît en tant que fondateurs de La Caisse Populaire Française de Regina, et qui sont aussi les premiers actionnaires de la Caisse; ils ont souscrit au total 818 actions, dont la majorité, soit 200 d'entre elles, par le père L Riopel, O.F.M., au nom de la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Regina.

Le document officiel d'incorporation de la Caisse, reproduit ci-dessous, porte la date du 18 novembre 1965 et nous donne aussi la composition du premier conseil d'administration de la Caisse Populaire Française de Regina, Limitée, soit: M. Jacques Perrault, Président, M. Albert Dubé, Vice-président. M. Raoul Langlais, Secrétaire-trésorier, et M. le Dr A.L. Lizaire, Mme P. Begrand et M. Jos. Braconnier, Conseillers.


Le premier rapport annuel de la Caisse Populaire Française de Regina est clôturé au 31 décembre 1966 et se rapporte donc à la période qui remonte à la fondation de la Caisse, le 12 novembre de l'année précédente. À cette date, 30 actionnaires étaient inscrits, et au 31 décembre 1966 la caisse comptait 54 membres. L'actif initial, de 8 467.50 $ en décembre 1965 avait presque doublé au 31 décembre 1966. puisqu'il atteignait alors 14 988.05 $, soit une augmentation de 77%. (8) Notons aussi qu'alors 17% seulement des sociétaires détenaient 75% des actions, et que 19 membres ne détenaient qu'une seule action. Et le premier président de la Caisse, M. Jacques Perrault, note à ce propos dans son rapport:

«Si tous les sociétaires limitent leur participation à une part sociale, la Caisse ne sera jamais d'un très grand bénéfice à ses sociétaires, puisqu'elle ne pourra point répondre à leurs besoins. Nous avons franchi la première étape, maintenant il s'agit de construire un actif qui nous permettra de pourvoir aux besoins de tous nos membres. Pour atteindre cet objectif il faut que tous les sociétaires déposent régulièrement.

Au 31 décembre 1966 votre Caisse Populaire a un surplus après réserves obligatoires de 254.02 $.Vous serez appelés au cours de cette assemblée à voter sur la distribution de ce surplus en dividendes. Votre Conseil d'administration suggère un dividende de 2% sur les parts sociales. Ceci est certainement respectable si l'on considère que notre Caisse n'a qu'une année d'existence.

Vos administrateurs veulent profiter de l'occasion pour remercier Monsieur Raoul Langlais, le secrétaire-trésorier, pour le travail qu'il a accompli pour la Caisse et surtout pour avoir accepté un salaire réduit afin de permettre la distribution de ce dividende de 2% sur! les parts sociales.» (9)

Peut-on même parler d'un «salaire»?... lorsqu'on découvre au rapport financier que le poste «salaire» indique une dépense de 30.00 $ pour l'exercice financier se terminant le 31 décembre 1966!...

Mentionnons aussi les noms des deux premiers comités de la Caisse: le Comité de crédit: M. J. Girardin, M. E. Gatin et M. P. Kerviche. Le Conseil de Surveillance: Mme M. Wolbaum, M. J. Braconnier et M. R. Langlais.

Les progrès de la Caisse furent lents, puisqu'au cours de l'année 1967 douze nouveaux sociétaires seulement devinrent membres de la Caisse, période au cours de laquelle l'actif n'augmenta que de 13%, soit de 2 523.13 $, pour atteindre 17 511.48 $. Le Conseil d'administration de la Caisse se déclarait toutefois satisfait de l'augmentation du nombre de membres, mais il rappelait aux membres que chacun d'entre eux devrait avoir «au moins cinq parts sociales, pour ne pas dire davantage.» (10)

En ce qui a trait aux prêts accordés aux membres, neuf demandes d'emprunts avaient été approuvées au cours de la première année d'existence de la Caisse, pour un total de 3 685.00 $; en 1967, huit demandes furent approuvées, pour un total de 3 600.00$; il est à noter d'ailleurs que toutes les demandes d'emprunts présentées à la Caisse furent approuvées au cours de ces deux premières années d'activités; l'argent emprunté servit notamment à l'achat d'automobiles, à des dépenses personnelles, consolidation de dettes, etc.

Lors de l'assemblée annuelle se rapportant à l'exercice financier clôturé au 31 décembre 1967, le Conseil d'administration jugea bon de stimuler l'intérêt des membres en leur proposant à la fois une devise et un objectif financier: «Que notre devise soit 'Excelsior' - toujours plus haut. Il est souhaitable que nous puissions augmenter notre actif à 100 000.00 $ d'ici au 31 décembre 1968. Cette année, le surplus après réserves obligatoires se chiffre à 459.76 $. Vous admettrez qu'un dividende de 3% après deux années d'existence n'est pas seulement respectable, mais plutôt sensationnel pour une petite caisse comme la nôtre.» (11)

Ce fut ensuite l'élection d'un nouveau Conseil d'administration, présidé par M. A. Dubé, et la présentation de la nouvelle gérante. Mlle Denise Béchard, qui succédait ainsi à M. Raoul Langlais, démissionaire.


L'objectif proposé aux membres de la Caisse d'atteindre un actif de 100 000 $ au 31 décembre 1968 ne fut atteint, en fait, que cinq ans plus tard, comme l'indique un passage du rapport du président de la Caisse, M. René Béchard, à l'assemblée annuelle des membres pour l'année 1973:

«L'actif de votre Caisse au 31 décembre 1973 était de 106 046.50 $, soit une augmentation de 60 000.00 $ sur l'actif de la Caisse à la fin de 1972, et aussi une augmentation de 21 membres.' (13)

Cette étape avait été difficile à franchir, mais l'année 1973 avait indiscutablement marqué un progrès énorme pour la Caisse Populaire Française de Regina. dont l'actif avait atteint un niveau de stagnation de 1968 à 1971. Puis, en 1974, un autre bond important en avant faisait monter l'actif de la Caisse à 163 806.70 $, puis, la vitesse d'accelération justifia rapidement la devise de la Caisse: «Excelcior», qui fit monter l'actif à 268 068.05 $ en 1976, à 373 028,07 $ en 1977, et le demi million fut atteint et dépassé l'année suivante; c'est avec une pointe de fierté que le président de la Caisse, M. René Béchard, pouvait écrire dans son rapport annuel:

«L'année 1978 marque une étape importante dans l'existence de votre Caisse. L'actif est passé de 373 000.00 $ à 582 600.00 $ soit une augmentation de 179 600.00 $ par rapport à l'année précédente. Les investissements au 31 décembre 1978, ont passé de 250 000.00 $ à 353 000.00 $ soit une augmentation de 103 000.00 $. Les parts sociales (ont passé) de 182 000.00 $ à 252 000.00 $, représentant une augmentation de 70 000.00 $.

Le comité de crédit s'est réuni 35 fois durant l'exercice courant pour étudier 35 demandes d'emprunts s'élevant à 198 000.00 $. Ces prêts étaient pour achats de maisons, d'automobiles, vacances et consolidation de dettes.» (14)

II avait fallu treize années à la Caisse Populaire Française de Regina pour atteindre une vitesse de croisière normale pour une institution de ce genre, et être enfin à même de répondre à peu près à tous les besoins de ses membres; depuis 1977 elle offrait aussi à ses membres le service des chèques, au même titre que les banques.

L'élan pris par la Caisse en 1978 ne devait pas ralentir, et une augmentation remarquable de son actif, de 236 200 $ en 1979, atteignait un nouveau record de 788 800 $. L'année suivante, la Caisse fait un nouveau bond de 165 742 $ et son actif se situe au 31 décembre 1980 à 954 570 $; on frôle le million de dollars, et il sera atteint allègrement au cours de 1981 avec une augmentation de 209 147 $, qui porte le nouveau record de l'actif de la Caisse à 1 163 717 $. La formation cette année-là d'un Comité de Marketing, dont M. Mérille Kirouac assume la présidence, constitue une innovation intéressante qui contribue d'ailleurs à mettre la Caisse en évidence. Des améliorations sont aussi apportées en 1981 aux locaux de la Caisse qui prennent dès lors une allure d'affaires convenant mieux à sa vocation; le petit bureau exigu dans lequel M. Raoul Langlais travaillait depuis de nombreuses années en qualité de directeur-gérant, s'est en effet agrandi du local contigu qui abritait depuis plusieurs années la bibliothèque paroissiale. Ces nouveaux locaux furent inaugurés .par une nouvelle gérante, madame Gabrielle Demay et un agent, mademoiselle Denise Faucher. Après plusieurs mois de travail intense, Madame Demay remettait toutefois sa démission, et un nouveau directeur-gérant était engagé en la personne de M. Alcide Magnan, originaire de Saint-Paul, en Alberta, ainsi que son épouse, Cécile. Le rapport financier clôturé au 31 décembre 1982 fait état de nouveaux progrès prodigieux; puisque le nouvel actif de la Caisse dépassait cette fois le million et demi de dollars,

La Caisse Populaire Française de Régina compte maintenant 200 membres, et son nouvel objectif est d'atteindre un actif de deux millions de dollars cette année, et de grouper 300 membres. Elle vient d'être toutefois mise à rude épreuve avec le décès subit, le jeudi 26 mai, de son dévoué président, Monsieur Joseph Couture, âgé de, 67 ans. Monsieur Couture avait fait rapport, avec une légitime fierté, lors de la dernière assemblée annuelle de la Caisse, le 19 mars dernier, de ses rencontres, en compagnie de M. René Béchard, en vue du regroupement des quatre caisses françaises en Saskatchewan, projet que le secrétaire-gérant du Conseil de la Cpération de la Saskatchewan, M. Richard Marcotte, expliqua ensuite aux membres. (15) Ce projet apparait déjà comme une nouvelle réussite des Caisses Populaires françaises en Saskatchewan, sinon comme une apothéose en quelque sorte. Les dirigeants du Conseil de la Coopération de la Saskatchewan s'en réjouiront sans aucun doute, mais as ne pourront, hélas! que regretter l'absence dans ce projet, de nombreuses caisses populaires comptant un nombre significatif de membres francophones, qui ont été entre-temps amalgamées, ou ont renoncé à s'identifier comme caisses francophones. Rappelons enfin que le vendredi 25 février dernier, M. Joseph Couture avait aussi présidé aux cérémonies de l'ouverture officielle des nouveaux locaux de la Caisse Populaire Française de Regina, auxquelles le ministre provincial de l'Industrie et du Commerce, M.. Paul Rousseau, lui-même l'un des fondateurs de la Caisse, participait au nom du gouvernement provincial.

(René Rottiers, Tous droits réservés)

Références

(1) La Coopération et les Fransaskois, p, 11-4, 11-6.
(2) Ibidem.
(3) L'Association Catholique Franco-Ca-nadienne de la Saskatchewan: un rempart contre l'assimilation culturelle 1912-34 - Raymond Huel, traduit et adapté de l'anglais par René Rottiers, p. 41.
(4) Ibidem, p. 41.
(5) Ibidem. p. 41.

(6) Memorandum of Association... (La Caisse Populaire Française du Regina)
(7) Lettre du «Founders's Club» à M. Albert Dubé, December 8, 1965.

(8) Rapports annuels 1966 et 1967, Caisse Populaire Française de Regina.
(9) Ibidem.
(10) Ibidem.
(11) Ibidem.
(12) Ibidem.

(13) Caisse Populaire Française de Régina, Rapport annuel 1973.
(14) Ibidem, Rapport annuel 1978.
(15) Ibidem, Rapport annuel 1982.





 
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