Des gens
Odette Carignan
Pour certaines personnes, s'impliquer dans la communauté est chose tout à fait naturelle. On les retrouve dans la plupart de nos petites communautés fransaskoises, qu'il s'agisse d'une Donalda Topping à Bellevue, une Noëlla Girardin à Gravelbourg ou un Léon Marchildon à Zenon Park. Ils et elles sont à leur retraite, ils et elles ont du temps libre et il y a des choses à faire pour assurer la survivance culturelle de leur communauté. Odette Carignan est une de ces perles qui voient à ce que le centre, les clubs et les associations fonctionnent bien à Ponteix.
Elle est née en juillet 1925 à Ponteix, la fille de François-Marie Morin et de Marie-Ange André. À la veille de la grande dépression en 1929, son père a abandonné la ferme pour devenir maître de postes dans le village de Ponteix. Elle a fait ses études à l'école du village, sauf pour une année passée à l'Académie du Sacré-Coeur à Regina. Après ses études, elle a travaillé au bureau de postes avec son père, puis à Victoria, en Colombie-Britannique et à nouveau à Ponteix pour la Banque canadienne nationale. En novembre 1948, elle a épousé Gaston Carignan et ils se sont installés à la ferme pour élever une famille de huit enfants.
Très tôt, on la voit impliquée dans l'organisation d'activités avec la paroisse Notre Dame d'Auvergne. Puis c'est Odette qui s'embarque dans des organismes comme la Fédération des femmes canadiennes-françaises au niveau local ou le directorat de CFRG au niveau provincial. Elle accepte ces responsabilités même s'il y a encore des enfants à la maison. Une expression de ses talents artistiques devra attendre que les enfants soient partis de la maison et que l'aîné ait pris la ferme.
À l'âge de 60 ans, Odette Carignan réalise enfin un rêve, celui de voir une de ses histoires publiées. Il s'agit du roman historique Mon homestead, mes amours, publié aux Éditions Louis Riel à Regina en 1985. Depuis, elle a publié trois autres oeuvres, La Saskatchewan en rimes et monologues (1991), Mélanie (1996) et Clémentine du parc des prairies (2000).
Avec la retraite vient aussi le temps de s'amuser avec les amis. Co-fondatrice des Amis de Ponteix, un groupe de l'âge d'or, Odette entraîne son groupe dans diverses activités de créations artistiques. C'est lors de la Fête fransaskoise à Ponteix en 1991 que l'ensemble de la communauté fransaskoise a découvert le secret des Amis de Ponteix, comment les membres réussissaient à s'amuser en créant des «concerts» avec un peu de théâtre, un peu de chanson et un peu de danse. Formule gagnante ! Si bien que la salle paroissiale où se présentaient les Amis de Ponteix était souvent remplis à craquer, alors que les professionnels dans l'aréna se représentaient devant de plus petits auditoires.
Odette Carignan a aussi apporté cette même énergie à la Société historique locale, au Conseil paroissial, aux Auvergnois de Ponteix et même à la Société historique de la Saskatchewan.
Pour elle, la retraite et le départ de la ferme a été le début d'une toute nouvelle carrière, celle d'auteure, metteure en scène, organisatrice et même, certains le diront, petite dictatrice. Grâce à elle, les Auvergnois et les Amis de Ponteix n'ont pas la chance de se reposer sur leurs lauriers.
Très tôt, on la voit impliquée dans l'organisation d'activités avec la paroisse Notre Dame d'Auvergne. Puis c'est Odette qui s'embarque dans des organismes comme la Fédération des femmes canadiennes-françaises au niveau local ou le directorat de CFRG au niveau provincial. Elle accepte ces responsabilités même s'il y a encore des enfants à la maison. Une expression de ses talents artistiques devra attendre que les enfants soient partis de la maison et que l'aîné ait pris la ferme.
À l'âge de 60 ans, Odette Carignan réalise enfin un rêve, celui de voir une de ses histoires publiées. Il s'agit du roman historique Mon homestead, mes amours, publié aux Éditions Louis Riel à Regina en 1985. Depuis, elle a publié trois autres oeuvres, La Saskatchewan en rimes et monologues (1991), Mélanie (1996) et Clémentine du parc des prairies (2000).
Avec la retraite vient aussi le temps de s'amuser avec les amis. Co-fondatrice des Amis de Ponteix, un groupe de l'âge d'or, Odette entraîne son groupe dans diverses activités de créations artistiques. C'est lors de la Fête fransaskoise à Ponteix en 1991 que l'ensemble de la communauté fransaskoise a découvert le secret des Amis de Ponteix, comment les membres réussissaient à s'amuser en créant des «concerts» avec un peu de théâtre, un peu de chanson et un peu de danse. Formule gagnante ! Si bien que la salle paroissiale où se présentaient les Amis de Ponteix était souvent remplis à craquer, alors que les professionnels dans l'aréna se représentaient devant de plus petits auditoires.
Odette Carignan a aussi apporté cette même énergie à la Société historique locale, au Conseil paroissial, aux Auvergnois de Ponteix et même à la Société historique de la Saskatchewan.
Pour elle, la retraite et le départ de la ferme a été le début d'une toute nouvelle carrière, celle d'auteure, metteure en scène, organisatrice et même, certains le diront, petite dictatrice. Grâce à elle, les Auvergnois et les Amis de Ponteix n'ont pas la chance de se reposer sur leurs lauriers.
