Revue historique: volume 3 numéro 1
Nouvel organisme franco-canadien
Vol. 3 - no 1, novembre 1992
novembre 1955
Gravelbourg: Nos instituteurs de langue française n’auront plus chacun à voir à leur petite besogne. Lors du congrès biennal de l’A.C.F.C. à Gravelbourg les 12, 13 et 14 novembre derniers, ils ont créé l’Association canadienne-française des Instituteurs de la Saskatchewan (A.C.F.I.S.). Deux des dévoués fondateurs de l'A.C.F.I.S. sont le Frère Philip-John de Willow Bunch et la Rév. Mère St-Félix de Valois, R.J.M., du couvent de Gravelbourg. Un des invités au congrès de l’A.C.F.C., M. Raymond Denis de Montréal a décrit Mère St-Félix comme suit: “La Rév. Soeur, qui s’occupe spécialement de l’enseignement du français, est canadienne jusque dans le bout des ongles.”
S’ils ont maintenant une association à eux les instituteurs et institutrices franco-canadiens se doivent de maintenir l’enseignement du français dans toutes nos petites écoles de campagne. Durant le congrès, les deux visiteurs d’écoles de l’A.C.F.C. lurent leurs rapports. Dans le nord, M. l’abbé Arthur Marchildon a visité 142 classes dans lesquelles le français est enseigné. Il y aurait 2975 petits Canadiens français et 150 petits anglophones qui y apprennent le français de l’A.C.F.C. Dans le sud, M. l’abbé Roger Ducharme nous dit qu’il y a 2121 élèves qui suivent le cours français.
Malgré l’établissement d’un nouvel organisme pour regrouper les Instituteurs français, malgré le bon travail de l’A.C.F.C. et de l’Association des commissaires d’écoles franco-canadiens de la Saskatchewan, les deux visiteurs d’écoles ont voulu nous mettre sur nos gardes. Ils déplorent l’éparpillement de nos gens et leur émigration vers les villes où le français disparaît presque invariablement dès la deuxième génération. C’est là le grand danger!
Gravelbourg: Nos instituteurs de langue française n’auront plus chacun à voir à leur petite besogne. Lors du congrès biennal de l’A.C.F.C. à Gravelbourg les 12, 13 et 14 novembre derniers, ils ont créé l’Association canadienne-française des Instituteurs de la Saskatchewan (A.C.F.I.S.). Deux des dévoués fondateurs de l'A.C.F.I.S. sont le Frère Philip-John de Willow Bunch et la Rév. Mère St-Félix de Valois, R.J.M., du couvent de Gravelbourg. Un des invités au congrès de l’A.C.F.C., M. Raymond Denis de Montréal a décrit Mère St-Félix comme suit: “La Rév. Soeur, qui s’occupe spécialement de l’enseignement du français, est canadienne jusque dans le bout des ongles.”
S’ils ont maintenant une association à eux les instituteurs et institutrices franco-canadiens se doivent de maintenir l’enseignement du français dans toutes nos petites écoles de campagne. Durant le congrès, les deux visiteurs d’écoles de l’A.C.F.C. lurent leurs rapports. Dans le nord, M. l’abbé Arthur Marchildon a visité 142 classes dans lesquelles le français est enseigné. Il y aurait 2975 petits Canadiens français et 150 petits anglophones qui y apprennent le français de l’A.C.F.C. Dans le sud, M. l’abbé Roger Ducharme nous dit qu’il y a 2121 élèves qui suivent le cours français.
Malgré l’établissement d’un nouvel organisme pour regrouper les Instituteurs français, malgré le bon travail de l’A.C.F.C. et de l’Association des commissaires d’écoles franco-canadiens de la Saskatchewan, les deux visiteurs d’écoles ont voulu nous mettre sur nos gardes. Ils déplorent l’éparpillement de nos gens et leur émigration vers les villes où le français disparaît presque invariablement dès la deuxième génération. C’est là le grand danger!
