Revue historique: volume 3 numéro 1
Message du président
Laurier Gareau
Vol. 3 - no 1, novembre 1992
Vol. 3 - no 1, novembre 1992
C’est pas d’hier
Quatre-vingts ans déjà! L’Association Franco-Canadienne de la Saskatche-wan (AFC) est née en 1912 à Duck Lake (Saskatchewan). Quelques mois plus tard, elle devient l’Association Catholique Franco-Canadienne de la Saskatchewan (ACFC).
Elle se bat depuis 80 ans, notre chère ACFC, pour protéger nos intérêts, dans les domaines de la colonisation, de l’éducation, de la culture, de l’économie, de la jeunesse, des femmes et des aînés. C’est lors de congrès de l’ACFC que des organisations comme l’Association des commissaires d’écoles franco-canadiens (ACEFC), le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS), l’Association franco-canadienne des Instituteurs de la Saskatchewan (AFCIS), l’Association jeunesse fransaskoise (AJF), la Commission culturelle fransaskoise (CCF) et l’Association des juristes d’expression française de la Saskatchewan (AJEFS) ont vu le jour. Chacune joue un rôle important dans l’évolution et le développement de la communauté fransaskoise.
C’est aussi l’ACFC qui a dévoué une grande partie de sa vie au domaine des communications, ayant nourri des entreprises journalistiques comme Le Patriote de l’Ouest, La Liberté et le Patriote, La Relève de Gravelbourg et L’Eau Vive. Cette année, alors qu’on célèbre aussi le 40e anniversaire de la radio française en Saskatchewan, on ne peut pas oublier le travail de l’ACFC dans l'obtentions de nos premiers postes français en 1952.
Pendant plus de 40 ans, c’est l’ACFC qui a été, de façon informelle, le ministère de l’Éducation française avec la responsabilité de préparer les programmes et les examens de français. Combien de nos instituteurs et institutrices franco-canadiens ont accepté de sacrifier une bonne partie de leurs vacances d’été pour corriger, sans salaire, les examens de l’ACFC. Ça, c’était du bénévolat! On se doit de les remercier, surtout les religieuses qui tenaient tellement à coeur l’enseignement du français.
Toutefois, alors qu’on se prépare à fêter les 80 ans de l’ACFC, il faut se poser de sérieuses questions. Avons-nous perdu la tradition du bénévolat qui nous a permis de survivre comme Fransaskois? Aujourd’hui, on s’est donné des institutions comme le Collège Mathieu, les Publications fransaskoises, la Fondation de la radio française, mais il faut obtenir une subvention du Secrétariat d’État avant de pouvoir ou vouloir tenir une simple petite réunion d’affaire.
La communauté peut-elle survivre sans son bénévolat?
La Revue historique est publiée quatre fois l'an par la Société historique de la Saskatchewan. La revue est imprimée par Printco Graphics Inc. de Regina.
Toute reproduction en tout ou en partie, d'un texte ou d'une photo est interdite sans la permission écrite de la Société historique de la Saskatchewan, mais la Société autorise et encourage les institutions d'enseignement de la Saskatche-wan à reproduire des extraits de cette revue pour toutes fins éducatives.
Rédacteur: Laurier Gareau
ISSN 1188-5890
Quatre-vingts ans déjà! L’Association Franco-Canadienne de la Saskatche-wan (AFC) est née en 1912 à Duck Lake (Saskatchewan). Quelques mois plus tard, elle devient l’Association Catholique Franco-Canadienne de la Saskatchewan (ACFC).
Elle se bat depuis 80 ans, notre chère ACFC, pour protéger nos intérêts, dans les domaines de la colonisation, de l’éducation, de la culture, de l’économie, de la jeunesse, des femmes et des aînés. C’est lors de congrès de l’ACFC que des organisations comme l’Association des commissaires d’écoles franco-canadiens (ACEFC), le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS), l’Association franco-canadienne des Instituteurs de la Saskatchewan (AFCIS), l’Association jeunesse fransaskoise (AJF), la Commission culturelle fransaskoise (CCF) et l’Association des juristes d’expression française de la Saskatchewan (AJEFS) ont vu le jour. Chacune joue un rôle important dans l’évolution et le développement de la communauté fransaskoise.
C’est aussi l’ACFC qui a dévoué une grande partie de sa vie au domaine des communications, ayant nourri des entreprises journalistiques comme Le Patriote de l’Ouest, La Liberté et le Patriote, La Relève de Gravelbourg et L’Eau Vive. Cette année, alors qu’on célèbre aussi le 40e anniversaire de la radio française en Saskatchewan, on ne peut pas oublier le travail de l’ACFC dans l'obtentions de nos premiers postes français en 1952.
Pendant plus de 40 ans, c’est l’ACFC qui a été, de façon informelle, le ministère de l’Éducation française avec la responsabilité de préparer les programmes et les examens de français. Combien de nos instituteurs et institutrices franco-canadiens ont accepté de sacrifier une bonne partie de leurs vacances d’été pour corriger, sans salaire, les examens de l’ACFC. Ça, c’était du bénévolat! On se doit de les remercier, surtout les religieuses qui tenaient tellement à coeur l’enseignement du français.
Toutefois, alors qu’on se prépare à fêter les 80 ans de l’ACFC, il faut se poser de sérieuses questions. Avons-nous perdu la tradition du bénévolat qui nous a permis de survivre comme Fransaskois? Aujourd’hui, on s’est donné des institutions comme le Collège Mathieu, les Publications fransaskoises, la Fondation de la radio française, mais il faut obtenir une subvention du Secrétariat d’État avant de pouvoir ou vouloir tenir une simple petite réunion d’affaire.
La communauté peut-elle survivre sans son bénévolat?
La Revue historique est publiée quatre fois l'an par la Société historique de la Saskatchewan. La revue est imprimée par Printco Graphics Inc. de Regina.
Toute reproduction en tout ou en partie, d'un texte ou d'une photo est interdite sans la permission écrite de la Société historique de la Saskatchewan, mais la Société autorise et encourage les institutions d'enseignement de la Saskatche-wan à reproduire des extraits de cette revue pour toutes fins éducatives.
Rédacteur: Laurier Gareau
ISSN 1188-5890
