Revue historique: volume 11 numéro 4Message de la rédactionLaurier Gareau vol. 11 - no 4, juin 2001 Laurier Gareau La Société historique de la Saskatchewan s'est faite remarquer au 2e Salon national d'histoire et de patrimoine qui avait lieu les 12 et 13 mai dernier à Trois-Rivières (Québec). Lors de leur passage à Regina, des membres de l'Association des parlementaires francophones ont été surpris en découvrant la ténacité des Fransaskois devant une majorité anglophone qui a longtemps voulu nous voir disparaître. Devrait-on être surpris de ces réactions? D'abord, les minorités francophones de l'Ouest sont mals connues au Québec. Dans bien des cas, on ne réalise même pas qu'il y a des francophones en Saskatchewan et on ne sait sûrement pas qu'ils ont choisi de s'appeler «Fransaskois». Quand j'ai premièrement travaillé à Radio-Canada en 1975, on blaguait souvent qu'un autre Québécois venait de découvrir que la Saskatchewan ne se trouvait pas à quelques «blocks» à l'ouest de StBoniface, mais bien à plusieurs centaines de kilomètres. C'est qu'à cette époque, au Québec, le français s'arrêtait à St-Boniface. Cependant, au salon d'histoire de Trois-Rivières, ce que les visiteurs au kiosque de la Société ont découvert c'est qu'il y a eu une présence française dans plus de 150 villes, villages et hameaux en Saskatchewan. Nous y sommes encore, même si beaucoup de ces villages ont disparu. |
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