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Société historique de la Saskatchewan

Revue historique: volume 10 numéro 3

Message de la rédaction

par Laurier Gareau
Vol. 10 - no 3, février 2000
par Laurier Gareau


Même si on continue à se plaindre, et à en demander davantage, les Fransaskois ont fait des gains remarquables au cours des dernières années, surtout en matière d'éducation. On gère maintenant nos écoles, chose qui aurait été impensable pour nos grands-parents.

Toutefois, il ne faut jamais oublier que les gains des récentes années ne sont qu'un rattrapage pour les pertes encourrues dans le passé.

Ce sont des droits que nous avons perdu à cause de l'intolérance d'une minorité anglophone haineuse.

Les Orangistes n'ont clamé très fort le besoin d'avoir une langue (l'anglais), une école (anglaise), un drapeau (le Union Jack) que lorsqu'ils sont devenus minoritaires dans la province.

Dans l'introduction à son roman, Elle va (Choses du Canada), l'ancien curé de Esterhazy, Jules Pirot écrit que les Anglais du Canada veulent être plus Britannique que ceux de la Grande Bretagne.

Les Orangistes ont eu l'appui de l'infâme Ku Klux Klan.

Souvent, je me demande si les choses auraient été différentes pour les Fransaskois s'il n'y avait pas eu cette campagne de haine menée par le Ku Klux Klan. Serions-nous un peuple plus fier aujourd'hui?





 
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