Revue historique: volume 6 numéro 4Message de la rédactionVol. 6 - no 4, avril 1996 Il y aura moins d'argent dans la communauté fransaskoise au cours des trois prochaines années. Est-ce que cela veut dire que la communauté fransaskoise est appelée à disparaître? Ou plutôt, est-ce que cela veut dire que les Fransaskois et les Fransaskoises accepteront enfin de faire des choix en ce qui a trait à l'essentiel pour leur survivance culturelle. Les Fransaskois et les Fransaskoises voudront-ils se rouler les manches pour s'assurer que les choses se fassent, car il est presque certain qu'il n'y aura pas autant d'employés que par les années passées? La Société historique de la Saskatchewan a eu la chance d'avoir des bénévoles convaincus au fil des ans. Je lisais récemment dans l'Eau vive la nécrologie d'une de nos membres fondatrices, Madame Regina Denis de Saint-Denis. Pendant de nombreuses années, Madame Denis a contribué bénévolement de son temps pour assurer la préservation de notre patrimoine. Il y en a eu bien d'autres depuis novembre 1977 quand l'idée d'une société historique francophone en Saskatchewan a été lancée à l'occasion d'un congrès de I'ACFC à Saskatoon. Il y aura moins d'argent l'an prochain pour une petite organisation comme la nôtre! Déjà, nous savons que nous pourrons continuer à publier ce magazine historique, grâce au travail bénévole de la rédaction et grâce aussi aux Fransaskois et aux Fransaskoises qui nous envoient des articles. Mais, comme ailleurs, il y aura moins d'argent pour entreprendre de nouveaux projets de recherche et de publication. Les projets de conservation d'archives seront aussi de plus en plus rares. Toutefois, pour assurer sa survivance culturelle, la communauté fransaskoise doit reconnaître l'importance de la préservation de notre patrimoine... de notre histoire. Sinon, tous les autres projets pourraient être en vain! Laurier Gareau
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