Des gens
Louis Boileau
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| M. Louis Boileau (Collection Sask. Wheat Pool) |
Louis Boileau est né dans une paroisse française du Minnesota vers 1896. Durant la Première Guerre mondiale, il sert dans l'artillerie américaine en France et en Belgique. Il obtient ensuite un diplôme en commerce d'une université du Minnesota. À son arrivée en Saskatchewan en 1927, il exploite une terre à Hoey et occupe aussi, pendant plusieurs années, les fonctions de secrétaire-trésorier de la municipalité rurale de Saint-Louis et de la commission scolaire de Hoey. Il s'intéresse dès son arrivée au mouvement coopératif et commence à gravir les échelons qui vont le mener au fauteuil de premier vice-président : d'abord secrétaire du comité local du Pool, îl devient délégué à partir de 1942 puis directeur régional dès 1954.
En 1947, Louis Boileau déménage à Prince Albert, où il occupe les postes de directeur et vice-président de la coopérative locale. L'instruction publique est une de ses grandes préoccupations, et il devient président du bureau de direction de l'école séparée et président des commissaires de l'école catholique Saint-Marc. Membre du conseil des syndics de cette même paroisse, il est aussi membre du quatrième degré des Chevaliers de Colomb.
En 1960, il est élu second vice-président du Saskatchewan Wheat Pool et s'installe à Regina. Deux ans plus tard, les délégués au congrès du Pool l'élisent au poste de premier vice-président. C'est une époque troublée pour les céréaliculteurs de l'Ouest et de la Saskatchewan en particulier. La récolte désastreuse de 1961, la pire depuis la sécheresse des années 1930, est suivie deux ans plus tard par la meilleure moisson qu'ait jamais connue la province. C'est au milieu des remous causés par ces folles fluctuations et par les tiraillements des factions qui prônent diverses réponses, que le Pool tente de trouver une solution à la stabilisation du revenu des familles agricoles. Louis Boileau jouera un rôle de premier plan. On multiplie par exemple les contacts avec les associations de producteurs des autres provinces et des pays étrangers. À l'automne de 1961, Louis Boileau se joint à la mission canadienne auprès des producteurs européens d'oléagineux. Puis, l'année suivante, il repart pour Paris, où il représente la Fédération canadienne de l'Agriculture aux assises de la Fédération internationale des producteurs agricoles. Deux ans plus tard, c'est en Nouvelle-Zélande qu'il assiste au congrès de cette même fédération.
Louis Boileau exerce aussi nombre d'autres fonctions importantes : président de la Fédération de l'Agriculture de la Saskatchewan, directeur national de la Fédération canadienne de l'Agriculture, membre du conseil de direction de plusieurs entreprises coopératives.
Il meurt le 23 juin 1966, après une longue maladie.
(renseignements: La Liberté et le Patriote, 30 juin 1966, p. 1, et 7 juillet 1966, p. 8; Western Producer, 30 juin 1966, pp. 1-2)
En 1947, Louis Boileau déménage à Prince Albert, où il occupe les postes de directeur et vice-président de la coopérative locale. L'instruction publique est une de ses grandes préoccupations, et il devient président du bureau de direction de l'école séparée et président des commissaires de l'école catholique Saint-Marc. Membre du conseil des syndics de cette même paroisse, il est aussi membre du quatrième degré des Chevaliers de Colomb.
En 1960, il est élu second vice-président du Saskatchewan Wheat Pool et s'installe à Regina. Deux ans plus tard, les délégués au congrès du Pool l'élisent au poste de premier vice-président. C'est une époque troublée pour les céréaliculteurs de l'Ouest et de la Saskatchewan en particulier. La récolte désastreuse de 1961, la pire depuis la sécheresse des années 1930, est suivie deux ans plus tard par la meilleure moisson qu'ait jamais connue la province. C'est au milieu des remous causés par ces folles fluctuations et par les tiraillements des factions qui prônent diverses réponses, que le Pool tente de trouver une solution à la stabilisation du revenu des familles agricoles. Louis Boileau jouera un rôle de premier plan. On multiplie par exemple les contacts avec les associations de producteurs des autres provinces et des pays étrangers. À l'automne de 1961, Louis Boileau se joint à la mission canadienne auprès des producteurs européens d'oléagineux. Puis, l'année suivante, il repart pour Paris, où il représente la Fédération canadienne de l'Agriculture aux assises de la Fédération internationale des producteurs agricoles. Deux ans plus tard, c'est en Nouvelle-Zélande qu'il assiste au congrès de cette même fédération.
Louis Boileau exerce aussi nombre d'autres fonctions importantes : président de la Fédération de l'Agriculture de la Saskatchewan, directeur national de la Fédération canadienne de l'Agriculture, membre du conseil de direction de plusieurs entreprises coopératives.
Il meurt le 23 juin 1966, après une longue maladie.
(renseignements: La Liberté et le Patriote, 30 juin 1966, p. 1, et 7 juillet 1966, p. 8; Western Producer, 30 juin 1966, pp. 1-2)
