Revue historique: volume 15 numéro 3
Les projets Saskébec et SaskOntario
Des innovations dans la création et la diffusion télévisuelle
par Frédéric Roussel Beaulieu
Vol. 15 - no 3, mars 2004
par Frédéric Roussel Beaulieu
Vol. 15 - no 3, mars 2004
Le désir d’obtenir la télévision française et d’avoir une production locale a donné lieu à des expériences télévi-suelles intéressantes à Zenon Park (1978) et à Gravelbourg (1981). Du 23 janvier au 14 mai 1978, Zenon Park et Baie-Saint-Paul (Québec) sont devenus des plateaux de tournage mettant en vedette leurs citoyens dans le cadre d’un projet où deux communautés francophones étaient reliées au moyen d’un satellite expérimental
(le STT) connu plus tard sous le nom d’Hermes. L’équipement de télécommunication était fourni par Communication Canada et l’équipement de studio était prêté par l’Université de Regina. Le projet combinait la télévision communautaire et l’échange d’informations. Ceux qui voulaient participer à l’aventure devaient préparer, scénariser, réaliser et diffuser (à l’aide d’un spécialiste) environ 50 heures d’émissions, 25 heures pour chaque communauté. Le projet a connu un succès tel qu’on échangea finalement 110 heures d’émissions. Ces dernières traitaient de sujets variés allant de la culture aux sports en passant par les loisirs et la religion.
Cette expérience a permis aux personnes âgés de découvrir la télévision française (le signal de CBKFT arriva à Zenon Park en 1979) et aux plus jeunes de constater qu’il était possible de vivre et de travailler en français.
À l'automne 2003, une délégation de Baie-St-Paul est venue à Zenon Park pour marquer le 25e anniversaire de ce projet historique.
Du 20 octobre au 15 novembre 1981, une expérience semblable a eu lieu à Gravelbourg et à Lefaivre (Ontario). Les émissions produites lors de ce projet à caractère éducatif et communautaire étaient diffusées via les lignes téléphoniques. Saskébec et SaskOntario ont été financés par le Secrétariat d’État et la Faculté des Études supérieures et de la recherche ainsi que le centre d’Études bilingues de l’Université de Regina. L’instigateur de ces expériences télévisuelles était le professeur Bernard Wilhelm qui lança l’idée pour la première fois en 1973 alors que CBKFT n’existait pas encore.
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| Photo: Eau vive Une image du projet Saskébec à Zenon Park. On y reconnaît Florent Bilodeau, alors directeur de l'école de Zenon Park. À sa gauche, on reconnaît le député néo-démocrate pour la circonscription proviciale de Kinistino, Arthur Thibault. |
(le STT) connu plus tard sous le nom d’Hermes. L’équipement de télécommunication était fourni par Communication Canada et l’équipement de studio était prêté par l’Université de Regina. Le projet combinait la télévision communautaire et l’échange d’informations. Ceux qui voulaient participer à l’aventure devaient préparer, scénariser, réaliser et diffuser (à l’aide d’un spécialiste) environ 50 heures d’émissions, 25 heures pour chaque communauté. Le projet a connu un succès tel qu’on échangea finalement 110 heures d’émissions. Ces dernières traitaient de sujets variés allant de la culture aux sports en passant par les loisirs et la religion.
Cette expérience a permis aux personnes âgés de découvrir la télévision française (le signal de CBKFT arriva à Zenon Park en 1979) et aux plus jeunes de constater qu’il était possible de vivre et de travailler en français.
À l'automne 2003, une délégation de Baie-St-Paul est venue à Zenon Park pour marquer le 25e anniversaire de ce projet historique.
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| Photo: Société historique Bernard Wilhelm. |
Du 20 octobre au 15 novembre 1981, une expérience semblable a eu lieu à Gravelbourg et à Lefaivre (Ontario). Les émissions produites lors de ce projet à caractère éducatif et communautaire étaient diffusées via les lignes téléphoniques. Saskébec et SaskOntario ont été financés par le Secrétariat d’État et la Faculté des Études supérieures et de la recherche ainsi que le centre d’Études bilingues de l’Université de Regina. L’instigateur de ces expériences télévisuelles était le professeur Bernard Wilhelm qui lança l’idée pour la première fois en 1973 alors que CBKFT n’existait pas encore.
