Revue historique: volume 15 numéro 1Le Club culturel de Saint-DenisUn regroupement culturel depuis 1944 par Andréa Denis Vol. 15 - no 1, septembre 2004
Le 13 août 1944 marque le début de lexistence du Club culturel de Saint-Denis. Avec comme but linteraction sociale, les jeunes de Saint-Denis se sont rencontrés ce jour-là après la messe du dimanche par une belle journée dété. Au cur de cette réunion du club ressort sa vraie mission, soit détablir des occasions pour se réunir, de prélever des fonds pour faire des choses utiles et, tout simplement, pour se divertir. Le premier président du Club a été Laurent Pion. Son secrétaire qui enregistrait avec précision les minutes des réunions était Roger LeNaour. En plus de ces deux hommes, honnêtes et dévoués, les membres nommaient aussi un vice-président, un comité dentretien et un comité des sports. Ce dernier comité organisait les activités sportives tandis que le comité dentretien organisait toutes autres activités. Le désir dappartenir à un groupe était si intense que la journée même de la fondation du club, 34 jeunes se sont inscrits comme membres. Le nouveau club était un reflet de la jeunesse, le futur de la petite communauté. Les membres du groupe se rencontraient au sous-sol de léglise, celle où lon chante encore les messes aujourdhui. Au début, la cotisation pour devenir membre du club pour un an était 50 cents pour un jeune homme et 25 cents pour une jeune femme. La langue de communication
du club était le français, mais les jeunes avaient lesprit ouvert; une personne pouvait participer aux activités sans parler un mot de français, mais il fallait parler français pour être membre. Les jeunes ont préparé une constitution, mais ce document était seulement un guide pour assurer que les choses soient faites en ordre. Lorganisation du club était plutôt flexible surtout que les participants sentendaient bien ensemble. On croyait certainement dans un futur plein despoir en regardant ce club fonctionner. Au début, le club était réservé exclusivement aux jeunes célibataires, mais noublions pas les nombreuses heures sacrifiées par les gens mariés à travailler pour la réalisation des activités du club. En 1946, remarquant le nombre dheures de dévouement de ces bénévoles, le club a décidé daccepter les gens mariés comme membres. Au début, le club navait pas de nom, les mots «le club» étant la seule référence à leur club. Le 18 septembre 1946, une décision a été prise: le Club portera le nom «Club Paroissial de Saint-Denis». Presque un an plus tard, le 10 août 1947, les membres ont eu une meilleure idée: le club a été renommé «Club Jeanne dArc». Sans avoir aucun lien religieux,
le nom revêtait une grande signification pour la communauté. Il faisait honneur à un club qui avait déjà existé à Saint-Denis. Le premier Club Jeanne dArc avait été fondé vers les années 1917. Il avait toutefois été dissout à cause dun manque dargent durant la Grande dépression des années 1930. Deux grandes activités qui allaient fournir des souvenirs inoubliables aux membres sont le pique-nique annuel et les tournois de balle. Le jour de sa création, le 13 août 1944, le Club héritait le vieil équipement de balle du premier Club Jeanne dArc, tandis que deux balles et un bâton ont été les premiers achats du club. Ils ont coûté 6,25$. Le printemps et lété, après la messe du dimanche et après chaque réunion, bien sûr si la température le permettait, la journée se terminait par un jeu de balle. Saint-Denis était reconnu pour ses superbes tournois de balle. Des équipes venaient de Blucher, Elstow, Saskatoon, Vonda et Prudhomme, payaient le frais dinscription et jouaient à la balle (communément appelé «jouer à la boule») à Saint-Denis. Ils y avaient des matchs de baseball et des parties de balle molle pour inclure les personnes de tous les âges. Certains se souviennent dun arbitre du Lac Lenore, Bud Ronspeed, qui venait arbitrer ces matchs. Les équipes gagnantes recevaient des prix achetés avec largent des frais dinscription. La plupart du temps, ces tournois allaient main en main avec le pique-nique annuel. Le Club cherchait à faire de ces pique-niques un grand succès. Il y avait toutes sortes dactivités lors du pique-nique. En plus du tournoi de balle, il y avait des jeux de fer à cheval et des jeux pour les enfants. Marguerite Hounjet se souvient dune autre activité très importante lors des pique-niques, celle de la vente des paniers des femmes. Les jeunes femmes de la région préparaient des paniers de nourriture qui étaient vendus aux enchères. Le jeune homme avec la plus haute mise sur un panier gagnait le droit de manger avec la jeune femme qui lavait préparé. À la fin de la journée, le pique-nique se terminait par un «weiner roast» et les traditionnels feux dartifices. Les gens retournaient tous à la maison entièrement rassasiés. Lors du pique-nique, les jeunes femmes prenaient charge de la cuisine du presbytère pour préparer des hot
dogs, des hamburgers et des sandwichs. Chaque famille était aussi demandée dapporter une tarte. Une baraque avait été montée pour la vente des boissons gazeuses, des cigarettes, des ballons, des chocolats, des sacs de croustilles et des bonbons: kisses et lifesavers. Le régal de tous, bien sûr, était le cornet de crème glacée. Chaque année, les organisateurs du pique-nique pouvaient compter sur lappui du magasin dAlbert Bénard. Il leur vendait tous les approvisionnements nécessaires pour la journée et, après lévénement, il était prêt à racheter ce qui navait pas été vendu. En 1950 il en coûtait 0,15$ à un jeune de 10 à 13 ans et 0,25$ à un adulte pour entrer au pique-nique. Ceux de moins de 10 ans entraient gratuitement.
Durant le pique-nique annuel de Saint-Denis, le Club mettait souvent des articles en tirage. Lobjet le plus excitant offert par le club a été une télévision dune valeur de 259,90$ offerte en 1954. Cette année-là, le pique-nique a connu un profit de 790.43$, dont 395,22$ a été offert à la paroisse. Il faut dire que le pique-nique annuel était un excellent moyen de prélever des fonds pour le Club Jeanne dArc de Saint-Denis. Il est peut-être important de mentionner lexistence dun autre club nommé Club Sacré Cur durant les années 1930. Ce club avait donné naissance aux grands tournois de balles et au pique-nique annuel. Malheureusement il ny a aucune documentation existante au sujet de ce club et la plupart de ses membres sont disparus. Ce club, comme le Club Jeanne dArc se rencontrait dans le sous-sol de léglise. Comme dans les années 1950, ils vendaient aussi des cigarettes, des bonbons, des tablettes de chocolat, des ballons et de la crème glacée pendant le pique-nique. Lexistence de ce club est presque oublié par les aînés qui restent encore dans la communauté. Dommage quon nen connaisse pas plus long à propos de ce groupe. Revenons maintenant au Club Jeanne dArc durant les années 1940. Le club organisait dautres activités pour regrouper les jeunes de la région et avoir du plaisir. Il y avait des pièces de théâtre, des soirées damateurs, du patinage, du hockey, des parties de cartes et des bingos. En 1949, le club a même organisé une première course dautos. Le rallye dautomobiles deviendra plus tard une activité régulière du Club culturel de Saint-Denis. Clotaire Denis se rappelle aussi dun tournoi de boxe organisé par le club lorsquun membre avait apporté des gants de boxe. Un souvenir de jeunesse pour Gérard LeBlanc est que le Club Jeanne dArc présentait des films en français au sous-basement de léglise. Cette initiative était beaucoup apprécié surtout quil était impossible daller voir un film à Saint-Denis, et encore moins un film en français. Les archives du club nous indique que comme le club ne payait pas de loyer à léglise, il divisait également tous ses profits en deux et en donnait la moitié à la paroisse. Le 11 juillet 1948, le Club a décidé douvrir un compte à la banque de Vonda. Mais, il faut reconnaître que les profits du club seront toujours utilisés pour de bonnes causes. Le Club Jeanne dArc achetait léquipement des sports: balle, hockey, tennis, ballon volant et soccupait de la patinoire. Il faisait aussi la promotion pour la clinique des enfants, il payait pour les voyages à Regina des membres de lACFC et achetait les trophées pour le Club 4-H. Noublions pas que des sommes considérables ont été dépensées par le club pour faire des améliorations à léglise: lautel, le plancher, la fournaise et des chandeliers sont quelques exemples des contributions charitables du club. À cette époque, le club ne recevait aucune subvention. Par contre, au début des années 1960, le Club navait presque plus de participation à ses activités et il semblait que le club était voué à disparaître. En effet, le club a bel et bien été dissout le 15 juillet 1965 pour faire place à une réorganisation. À sa dissolution, le club avait mis de côté la somme de 2 913,64$. Cet argent avait été mis dans un compte séparé et un nouveau club ne pouvait utiliser lintérêt que pour des activités sportives, à moins quil en fasse une proposition lors de la réunion générale annuelle. Toutefois, le club sest réorganisé sous le nom de «Club de la paroisse de Saint-Denis». Cependant, dans les documents on utilise souvent le titre abrégé de «Club Saint-Denis» pour référer au nouveau club. Le club nest plus complètement axé sur les intérêts des jeunes. La plupart des activités seront dintérêt familial. Les plus jeunes étaient encouragés à participer; lâge des membres passait de quinze ans à treize ans. Même sil y avait encore des activités réservées aux jeunes, il y avait maintenant des activités destinées aux adultes et aux aînés. Le nouveau club na pas tardé à prendre la place du vieux avec ses bénévoles extrêmement dévoués. Les temps ont changé et le club se rencontrait plus souvent quauparavant. Le premier président du nouveau club a été Adjutor Lepage et son secrétaire était Laurent Rioux. Lexécutif du nouveau club était composé de deux vice-présidents, une femme et un jeune. Au lieu davoir un comité des sports et un comité dentretien, il y avait maintenant un comité dhommes, un comité de femmes et un comité de jeunes. Le Club Saint-Denis a évolué tranquillement durant les années 1960 pour devenir le Club culturel de Saint-Denis durant les années 1970. La nouvelle transformation na pas poussé le nouveau club dans une direction complètement différente de celle du vieux Club paroissial de Saint-Denis. En réalité, le club a changé de nom pour mieux sinscrire dans les nouveaux critères du Secrétariat dÉtat lui permettant ainsi dêtre éligible pour recevoir des subventions du Gouvernement fédéral. Cependant, le développement culturel devenait sa nouvelle mission.
La vocation du nouveau club était de soccuper de tous les aspects du développement culturel. Durant ces années, le club crée son logo. Le symbole du logo est lunion des membres au club et aussi à la terre qui leur a donné leurs racines. Comme autrefois, le nouveau club fonctionnait strictement en français pour préserver la langue et la culture des ancêtres de la région, mais les anglophones nétaient jamais exclus des activités. Le premier président sous cette nouvelle direction a été Normand Denis et la secrétaire était Dolorès LeBlanc. De nouvelles idées et activités pouvaient maintenant être organisées grâces aux subventions, reçues du gouvernement. Le club pouvait recevoir des subventions à condition de faire des activités en français tout en promouvant la culture française. Le premier octroi a été reçu en 1975.
Le club célèbrait souvent les saisons de lannée avec une activité. LHalloween, quand les sorcières, les vampires et les zombis sortent de leurs cachettes, est une autre fête attendue avec impatience par les petits et les grands enfants de Saint-Denis. Des activités mettant en évidence toute limagination des grands sont organisées à ce temps de lannée. Avec larrivée de lhiver, ce sera des activités dans la neige: les Snow Partys et les sorties en toboggans. Bien sûr, Noël était souligné par des soirées et des concerts, toujours avec une visite du Père Noël. Durant les concerts, il y avait des ventes de pâtisseries et dartisanats. Pour remonter les esprits au temps de Noël, les membres du club faisaient la guignolée de porte en porte dans la paroisse. La veille du jour de lAn à Saint-Denis nétait pas seulement le temps des résolutions. Il fallait organiser une soirée dansante pour réunir tout le monde de la contrée. De splendides orchestres ont été invités à venir déclencher latmosphère des fêtes avec leur musique. Quelques groupes dont les gens se souviennent encore sont les Country Sounds, England, Stone Canyon, Blue Diamonds et Hot Tamales. Enfin, la Fête des pères était rendue inoubliable avec le traditionnel Rallye dautomobiles, un favori. On organisait plusieurs autres activités qui donnaient une certaine individualité à la communauté de Saint-Denis. Puisque plusieurs sintéressaient au curling et aux quilles, le club a organisé les tournois de Curling Fransaskois et du Bowling Fransaskois. En 1972, un premier Vin et fromage a été organisé par le club et est devenu une activité très populaire. Encore aujourdhui, le club prépare de telles soirées et une bonne foule se rend à Saint-Denis. En 1976, on a recommencé les pique-niques qui avaient été si populaires durant les années 1940 et 1950. Sinspirant sur les traditions du passé, il y avait à nouveau des jeux de balles (intenses et amusants), les jeux de fer à cheval et les courses à relais. La soirée du pique-nique se terminait avec des feux dartifices qui éclataient en multi couleurs dans la nuit. Pour moderniser un peu les pique-niques, ils ajoutaient des jeux de fléchettes, du croquet, du ballon volant et des promenades en poneys. Les profits du pique-nique annuel allaient toujours à des causes charitables, par exemple à la Société Canadienne du cancer. Le club organisait régulièrement des soirées de talents et découvrait plusieurs talents locaux. Les filles Denis participaient souvent à ces soirées et lune delles, Chantal Denis Vasquez, réussit encore aujourdhui. Saint-Denis apportait un appui à la chorale des aînés, à Lisanne Hounjet et à Lisa Hounjet. Certains groupes de musique, comme «Dingus» avec les gars Lepage se font même connaître en dehors de la paroisse. Un jeune de la région, Daniel Denis, a fait partie du groupe bien connu «Les Chaises à quatre pattes» en 2001-2002. Bien dautres talents locaux se sont aussi révélés à ces soirées damateurs et la communauté est fière de les appuyer. Des spectacles et des pièces de théâtre étaient souvent présentés à Saint-Denis. Plusieurs étaient offerts par des organismes provinciaux, comme la Commission culturelle
fransaskoise. Ces activités avaient pour but de faire valoir la culture fransaskoise. Quelques exemples de spectacles sont O.k. Dabord, Le Visiteur, le Mat du Collège Mathieu et Diadem. Les pièces de théâtre présentées à Saint-Denis par le Club culturel poussaient des gens de la communauté à vouloir en faire autant et ainsi est né la Troupe Les Chouclaques au début des années 1980 et la Troupe tournesol de Saint-Denis au début des années 1990. À leur tour, ils ont monté plusieurs pièces. Sous la direction artistique de Ronald Labrecque, les Chouclaques ont présenté Les murs denos villages et La Chasse galerie au début des années 1980.
Dautres, comme Laurent Denis, Berthe Denis, Normand Denis, Florence Détillieux, Guy Détillieux, Ronald Rivard et Maurice Rivard ont monté plusieurs pièces durant les années 1990 avec la Troupe Tournesol: En attendant Gaudreau, Un monsieur très économe, The Bad Guy and the Widow, Le visiteur, Joe Bolduc Private Eye et Séraphim Poudrier, Lhomme et son péché. Le Club a enrichi les connaissances des gens de Saint-Denis en leur offrant divers cours. Les jeunes se rassemblaient pour des leçons de karaté et de piano. Une bonne foule était présente lors des ateliers de marketing et de procédures parlementaires. Il y a eu une excellente participation à des cours délectricité, dagriculture et de conduite défensive. Les profits du club étaient utilisés pour le bien-être de la communauté. On a acheté de léquipement, dont une photocopieuse et des chandails de hockey. Des dons ont été faits au nom de la communauté de Saint-Denis à des organismes de charités qui ont été co-promoteurs de certaines fonctions. Puisquil y avait tellement dactivités dans une année, il était nécessaire davoir une lettre circulaire pour les gens de la communauté. Cette lettre annonçait les activités du club et remerciait les nombreux bénévoles. Plusieurs grands événements et projets ont marqué pour toujours lexistence du Club culturel de Saint-Denis, dont la construction de la patinoire immédiatement après la réorganisation du club en 1965. Le dévouement des membres du vieux Club Jeanne DArc a permis cette construction car se sont les sous laissés dans un compte de banque qui ont servi à la réalisation de ce projet. En 1985, grâce à lintervention de la Commission culturelle fransaskoise, dont Arthur Denis était le président, le Club Culturel de Saint-Denis a été le premier groupe fransaskois à bénéficier dun projet dartiste en résidence. Ce programme du ministère de la Culture et de la Jeunesse de la Saskatchewan a permis à lartiste, Jacynthe de Margerie, de passer un an au service de la communauté de Saint-Denis. Cest dans le cadre de ce projet que le Manoir Beau Séjour a vu le jour. Madame de Margerie a renforcé lesprit des arts dans la communauté en donnat des leçons de calligraphie, de dessin et de peinture à qui voulait bien les suivre. Si lexistence dun club à Saint-Denis remonte à 1944, cest seulement en 1986 quune femme sera permise dassumer le poste de la présidence. La question de la libération de la femme était déjà une vieille nouvelle avant quun changement soit apporté à la constitution
pour permettre lélection dune femme à la présidence. Dianne Lepage a été la première à accéder à ce poste. Sous son mandat, le Club culturel a été très actif, car en 1987, on a entrepris la construction du Centre communautaire de Saint-Denis. Ce projet, terminé au printemps 1988, était la réalisation dun rêve pour plusieurs, surtout que dorénavant les soirées nauraient plus lieu dans le sous-sol de léglise. Une précieuse somme dargent laissée en réserve par le vieux Club Jeanne DArc a été utilisée pour acheter le terrain LeNaour (ce qui est maintenant, le Parc LeNaour) où le centre communautaire a été construit. Noublions pas que le premier secrétaire du club en 1944 était Roger LeNaour. Maintenant, le Club culturel fransaskois a la possibilité dorganiser de plus importantes activités qui apporteront une nouvelle fierté pour la communauté en général. Dès 1987, le Club culturel de Saint-Denis allait être impliqué dans des activités majeures. Cette année-là, le club a appuyé les initiatives dun groupe de Prudhomme qui accueillait la 8e Fête fransaskoise. Cette année-là, la fête était une activité de retrouvailles soulignant le 75e anniversaire de fondation de lACFC. Deux ans plus tard, la petite communauté de Saint-Denis accueillait elle-même la Fête et lensemble de la communauté fransaskoise a découvert le dévouement des membres du Club culturel et de la paroisse de Saint-Denis. Lincorporation officielle du Club Culturel de Saint-Denis, comme organisme à but non lucratif ne survient pas avant 1992. Le Club culturel reconnaît aussi sa vocation patrimoniale. Un projet réalisé en 1993 par Brigitte Gerwing est celui
de la bibliographie des aînés. Grâce à elle, lhistoire des pionniers de Saint-Denis a été immortalisée et restera dans lesprit des gens de Saint-Denis pour toujours. Un autre projet patrimonial important est celui du monument du millénaire. Le monument symbolise lâme même de Saint-Denis. Conçu par Berthe Denis et créé par les artistes Cora et Hervé Poilièvre de Prudhomme, ce monument est situé au cur même de Saint-Denis. Il réunit la communauté ainsi que le club dans la fierté quil émet. Le club a toujours eu la même mission, en dépit des différents noms et du va et vient des membres. Avec le temps, et surtout avec dexcellents bénévoles, le club a continué à évoluer et à se développer. Grâce au Club culturel de Saint-Denis, les gens de la communauté sont capables de dire quils ont vécu des expériences quils tiennent à cur. Le club a renforcé chez eux le besoin de travailler ensemble tout en ayant du plaisir et en conservant leur langue et leur culture. Par lintermédiaire de son club, Saint-Denis a trouvé son identité culturelle (la culture française) et la rendu vivante pendant soixante ans.
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