Revue historique: volume 17 numéro 2De la fondation de l'ACFC aux voyages SEVFrédéric Roussel Beaulieu vol. 17 - no 2, décembre 2006 Les voyages forment la jeunesse dit l'adage. Dans l'esprit des chefs de file franco-canadiens de la Saskat-chewan, ils contribuaient certainement à consolider l'attache-ment des nouvelles générations à la langue et à la culture française. Les voyages furent un instrument privilégié pour maintenir le contact avec le Québec qui occupa une place importante dans l'idéologie de la survivance française au Canada jusqu'aux années 1960. L'élite canadienne-française et une bonne partie des couches populaires de langue française accordaient une grande importance aux liens qu'ils entretenaient avec leurs compatriotes du Québec. Chaque Congrès de la langue française (1912,1937 et 1952) fut un prétexte idéal pour les Franco-Canadiens de la Saskatchewan d'organiser des voyages vers le Québec. Ce Congrès accorda une place importante à la jeunesse en 1937 et 1952, car on voulait renforcer sa fierté d'être Canadien français. Les Franco-Canadiens ont également profité du Congrès de la langue française pour faire connaître leurs besoins afin d'assurer leur survie. Cependant, à compter des années 1950, les liens unissant le Canada français s'étiolaient de plus en plus. Lors des États généraux du Canada français entre 1967 et 1969, chacun a pris conscience du faussé qui séparait maintenant le Québec et les minorités françaises du Canada. Une délégation de la Saskatchewan participa active-ment aux débats houleux des États généraux et ses membres affirmèrent le désir des Franco-Canadiens de conserver des liens avec le Canada français, et par le fait même, avec le Québec. Le Canada français, une grande famille
Pendant plusieurs décennies, les Canadiens français ont eu conscience de former une seule et même nation dont les délimitations territoriales correspondaient à celles du Canada. Dans l'esprit de certains membres de l'élite canadienne-française, le Canada français incluait même les Franco-Américains de la Nouvelle-Angleterre et d'autres régions des États-Unis. Cette conscience nationale s'appuyait sur quatre fondements : «une communauté d'histoire, une commu-nauté de langue, une communauté de foi, une communauté d'aspiration(1) ». À cela, il faut ajouter une vision du Canada où les Canadiens français constituent l'un des deux peuples fondateurs du pays. Cette conception de la nation véhiculait aussi l'idée d'un peuple minoritaire au Canada et en Amérique du Nord. Afin d'assurer sa survivance, la solidarité de tout le groupe canadien-français était requise (2). «La majorité linguistique de la province de Québec se sentait elle-même menacée et elle fit cause commune avec les minorités(3) ». Cette idéologie, en plus d'assurer l'unité du Canada français, contribua à maintenir la cohésion des élites et elle fut diffusée dans toutes les communautés françaises grâce à un important réseau institutionnel qui embrassait les sphères religieuse, culturelle et sociale. Cette conscience nationale facilitait la circulation des élites qui se recrutaient souvent au Québec. Ils venaient ainsi prêter main-forte aux avant-postes nationaux. Les communautés françaises situées à l'extérieur du Québec étaient constituées en bonne partie d'individus originaires de cette province. La situation économique de cette dernière, dans la seconde moitié du XIXe siècle et dans les premières décennies du XXe siècle, entraîna un important mouvement migratoire vers les autres provinces du Canada et les États-Unis. «Ces personnes ont conservé, pendant une ou deux générations, de nombreux liens de famille au Québec. Ainsi, quand les porte-paroles nationalistes rappelaient l'importance de la «grande famille canadienne-française», il y avait plus qu'une métaphore, il s'agissait littéralement d'une parenté(4) ». D'ailleurs, plusieurs Franco-Canadiens de la Saskatchewan profiteront des Voyages de la Survivance de 1925 à 1928 et du voyage organisé en prévision du Congrès de la langue française de 1952 pour se rendre au Québec afin de visiter la parenté(5).
Cette conscience nationale et l'existence des liens familiaux au Québec renforçaient le besoin des Franco-Canadiens de maintenir le contact avec le Québec au moyen de voyages. Il n'est donc pas étonnant qu'ils aient organisé des voyages en 1912, 1937 et 1952 pour participer au Congrès de la langue française au Canada et qu'ils aient pris l'initiative d'organiser des Voyages de la Survivance entre 1925 et 1928. Le Congrès de la langue française et les trains de la Survivance
Le premier Congrès de la langue française au Canada (1912) et le deuxième Congrès (1937) furent organisés par la Société du Parler français au Canada. Cette société fut créée à l'Université Laval en 1902 par des membres du clergé catholique du Québec qui voulaient protéger la langue française de la contamination due à un jargon scientifique et technique et de l'anglicisation causée par une société urbaine et industrielle largement de langue anglaise(6). Le troisième Congrès de la langue française (1952) fut organisé par le Comité permanent de la Survivance française. Ce comité fut créé à la fin du deuxième Congrès de la langue française parce que les participants estimaient qu'il était nécessaire de raffermir la solidarité nationale(7). Le Comité permanent est devenu le Conseil de la vie française en Amérique au terme du troisième Congrès.
Le Congrès de la langue française au Canada avait pour but de mettre en contact tous ceux qui voulaient œuvrer à la préservation et à l'épanouissement de la langue et de la culture françaises et qui avaient à cœur le maintien des fondements de leur nationalité et la reconnaissance de leurs droits(8). Ce but était assez large pour que chacun au Canada français soit interpellé par l'appel lancé par les organisateurs du Congrès de la langue française. Les trois Congrès se déroulèrent dans la ville de Québec et ils attirèrent des délégués de tous les coins de l'Amérique du Nord. Le Congrès de la langue française au Canada tenait à la fois de la manifestation patriotique populaire et de l'étude sérieuse de l'état de la langue, de la culture et de l'esprit français dans une multitude de secteurs dont la littérature, le journalisme, les lois et l'éducation. Les participants de ces assemblées écoutaient alors les récits de leurs compatriotes qui combattaient pour le maintien de leurs droits dans les avant-postes du Canada français. Ces congrès étaient une manifestation extérieure du nationalisme canadien-français de conservation et ses composantes étaient soulignées avec force: la foi catholique, la langue française et les institutions. L'annonce de la tenue d'un Congrès de la langue française au Canada souleva chaque fois un grand intérêt parmi les chefs de file franco-canadiens et au sein de la population de langue française de la Saskatchewan. Les journaux de langue française, Le Patriote de l'Ouest et La Liberté et le Patriote, contribuèrent à susciter cet engouement en faisant écho aux organisateurs du Congrès et aux chefs de file franco-canadiens qui mettaient sur pied les délégations de la Saskatchewan. En 1912, Le Patriote de l'Ouest, incita l'élite à fonder une section locale de la Société du parler français afin d'envoyer à Québec une délégation de la Saskatchewan. Vingt-cinq ans plus tard, le journal récidiva sous la plume de son rédacteur, Joseph Valois, o.m.i., en appelant à une grande participation des Franco-canadiens afin «qu'un amour de la patrie jaillisse de tous les cœurs(9) ». Valois espérait que le deuxième Congrès de la langue française intensifierait la dose de fierté et d'énergie des participants(10). Le Patriote prêta même son soutien à une campagne de propagande en faveur du Congrès de la langue française. En mai 1937, l'abbé Alexandre Vachon, directeur de l'École de chimie de l'Université Laval, prononça des conférences à Gravelbourg, Willow Bunch, Regina et Prud'homme(11). En 1952, La Liberté et le Patriote encouragea les Franco-Canadiens de la Saskatchewan et du Manitoba à resserrer les liens avec leurs compatriotes en participant activement au troisième Congrès de la langue française(12).
Chaque province devait former un comité chargé de recruter les participants et d'organiser le transport en train des délégations jusqu'à Québec. Des wagons entiers étaient réservés pour transporter les délégués des provinces de l'Ouest. Les comités se concertaient entre eux pour coordonner l'arrimage des wagons afin de ne former qu'un seul train à Winnipeg. On nommait ces convois, le «Train de la Survivance». Les premiers wagons partaient de la Colombie-Britannique et ils étaient rejoints en cours de route par les wagons des délégations de l'Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba. À chaque fois qu'une délégation se joignait à la caravane, il y avait des réjouissances, des discours et des fanfares. Ces manifestations contri-buaient à la fébrilité des voyageurs et à donner un caractère particulier à ce voyage de retour vers la patrie. En 1912, c'est la section locale de la Société du parler français qui coordonna le transport de la délégation saskatchewanaise jusqu'à Québec. Lors des éditions de 1937 et 1952, cette tâche fut confiée à l'Association catholique franco-canadienne. Ceux qui étaient intéressés à se rendre à Québec devait aviser le secrétariat situé à Vonda(13). En 1952, c'est plus de 250 voyageurs de l'Ouest canadien qui empruntèrent la direction de la ville de Québec sur les chemins de fer du Canadien Pacifique(14). Thérèse Lefebvre Prince, qui a fait ce voyage en compagnie de Noëlla Poulin, conserve des souvenirs mémorables de soirées où les voyageurs se rassemblaient dans un wagon - «entassés comme des sardines(15) » - pour chanter le folklore canadien jusqu'aux petites heures du matin. Les délégués de la Saskatchewan prirent la parole à chaque Congrès de la langue française. En 1912, la délégation se composait entre autres, de Mgr Olivier-Elzéar Mathieu, Archevêque de Regina, de l'abbé Charles Beaulieu, secrétaire de Mgr Mathieu, de l'honorable Alphonse Turgeon, procureur général de la Saskatchewan et de Achille-Félix Auclair, o.m.i., rédacteur du Patriote de l'Ouest. Turgeon et Auclair ont respectivement présenté des mémoires traitant de la situation juridique du français et de l'enseignement en français en Saskatchewan(16). Mgr Mathieu prit également la parole lors d'un banquet où plusieurs convives étaient d'anciens collègues et d'anciens élèves de l'Université Laval dont il fut recteur de 1899 à 1908. Il demanda aux Canadiens français du Québec d'aider leurs compatriotes de l'Ouest à conserver le français et à sauvegarder la religion catholique en leur envoyant des instituteurs, des médecins, des religieuses et des prêtres. Il demanda aussi qu'on dirige vers l'Ouest les familles qui s'apprêtaient à quitter le Québec(17).
Ce discours de Mgr Mathieu restera d'actualité pendant plusieurs décennies, car les participants des Voyages de la Survivance dans les années 1920 (Voir Retrouver la patrie!) et les délégués de la Saskatchewan au Congrès de la langue française en 1937 et 1952 formulèrent les mêmes demandes(18). Ils ont également profité de l'occasion pour remercier les nombreux bienfaiteurs du Québec qui envoyaient chaque année de géné-reuses contributions en argent pour soutenir la cause de la Survivance en Saskatchewan. Invariablement, les représentants des délégués franco-canadiens affirmèrent que leurs compatriotes rentreraient en Saskatchewan «plus résolus que jamais de sauver le plus possible de notre civilisation chrétienne et de notre précieuse culture française(19) ». En 1937, les représentants officiels de la délégation de la Saskatchewan étaient le Dr Laurent Roy, président de l'ACFC, le R.P. Rosario Leclerc, o.m.i., recteur du Collège Mathieu, Dumont Lepage et l'abbé Maurice Baudoux, qui présenta un mémoire sur la situation juridique du français en Saskatchewan(20). Ce dernier, qui devint évêque de St-Paul en Alberta en 1948 et archevêque de St-Boniface en juin 1952, présida les pèlerinages des délégués de l'Ouest lors du Troisième Congrès de la langue française(21). La Saskatchewan comptait plusieurs représentants dont, Antonio de Margerie, secrétaire général de l'ACFC, Madame Dumont Lepage, Raymond Beaulieu, M. Pelletier de Vonda, Mme McCafferty de Laflèche, Jeanne d'Arc Lefebvre, Thérèse Lefebvre, Noëlla Poulin et Jean de Margerie. Celui-ci était le représentant de la jeunesse de la délégation de la Saskatchewan.
La jeunesse faisait l'objet d'une attention particulière lors du Congrès de la langue française au Canada. Des manifestations, où étaient réaffirmés les fondements de l'idéologie du nationalisme canadien-français de conservation, s'adressaient spécifique-ment aux jeunes. De leur côté, les chefs de file franco-canadiens ne manquaient pas d'inciter les jeunes à participer au Congrès de la langue française afin qu'ils puissent s'imprégner l'esprit français qui régnait à Québec. Lors du deuxième Congrès en 1937, le Patriote de l'Ouest publia un appel aux jeunes afin qu'ils se rendent aux assises de Québec pour élever fièrement le flambeau hérité de leurs prédécesseurs du premier Congrès(22). Les jeunes délégués de la Saskatchewan ont eu l'occasion de participer à une manifestation qui se déroula au Parc de l'Exposition de Québec devant une foule de 15 000 personnes(23). Lors du troisième Congrès, les jeunes délégués de la Saskatchewan, dont Thérèse Lefebvre et Noëlla Poulin, ont participé à des messes, des dîners et à la manifestation de la jeunesse au Colisée le 21 juin 1952. C'est lors d'une de ces activités que Jean de Margerie a pris la parole au nom de ses jeunes concitoyens. Il a remercié les patriotes du Québec pour leur sympathie agissante et, à l'instar de ses aînés, il a demandé qu'on envoie en Saskatchewan quelques jeunes patriotes pour dynamiser la survivance : «Oh ! si chaque année nous pouvions compter, chez nous en Saskatchewan, sur dix, cinq, que dis-je, un seul jeune patriote ardent du Québec! (24) »
Les jeunes étaient aussi appelés à participer à des pèlerinages vers des lieux symboliques du Canada français ou à se recueillir devant les statuts de personnages incontournables du panthéon du Canada français. Ainsi, le 18 juin 1952, les jeunes délégués de la Saskatchewan ont participé, en compagnie de Mgr Maurice Baudoux, à une manifestation au pied du monument de «l'historien national» François-Xavier Garneau(25). Les États généraux du Canada français, 1967-1969 Quinze ans après le dernier Congrès de la langue française au Canada, 17 Franco-Canadiens de la Saskatchewan furent invités à faire un autre voyage vers le Québec pour participer aux États généraux du Canada français. Ce grand forum avait comme objectif «de galvaniser la nation et de surmonter les divisions pour trouver un consensus sur l'identité et les orientations collectives(26) ». Contrairement aux voyages précédents, les délégués de la Saskatchewan furent déçus par leur expérience au Québec. Ils avaient le sentiment qu'on y parlerait de l'avenir de la nation canadienne-française, mais ils ont assisté à la consécration de la rupture du Canada français suite à l'affirmation de la nation québécoise. Malgré les liens que les Canadiens français entretenaient entre eux et avec le Québec, plusieurs membres de l'élite avaient constaté qu'un «fossé s'était creusé peu à peu (27) » entre les différents groupe du Canada français. Cet éloignement des communautés canadiennes-françaises a plusieurs causes. Après la Seconde Guerre mondiale, le pays s'est transformé suite à la croissance de l'État providence. «Partout au Canada, les États provinciaux se substituèrent graduellement au réseau institutionnel canadien-français. Les francophones de l'Ouest, de l'Ontario et des Martimes apprirent à discuter et à négocier avec leur État provincial anglophone (28) ».
Du 23 au 26 novembre 1967, à la Place des Arts de Montréal, 2300 délégués, dont plus de 400 venaient de l'extérieur du Québec, prirent conscience des divergences qui existaient quant à leur conception de l'avenir du Canada français. Pour les Québécois, il s'agissait d'obtenir le maximum de pouvoirs pour l'État du Québec afin d'assurer le plein développement de sa population majoritairement de langue française, alors que pour les minorités françaises il était plutôt question de garantir leurs droits (31).
La fin du Canada français et l'émergence de nouvelles identités francophones centrées sur les provinces ne marquèrent pour autant la fin des contacts avec le Québec. Les voyages se sont poursuivis sous d'autres formes. Le gouvernement fédéral a annoncé en 1968, qu'il avait l'intention de soutenir les groupes minoritaires. Le Secrétariat d'État a mis en œuvre des programmes de voyage échange entre des jeunes issus des minorités de langue française et ceux du Québec. À la même époque, le Père André Mercure, o.m.i. et l'abbé Arthur Marchildon, renouant avec les idées qui inspirèrent leurs prédécesseurs, invitèrent les jeunes franco-saskatchewanais à raffermir leur fierté française en participant aux grandes tournées de SEV (Saskatchewan étudiante voyage). Ces voyages leur firent découvrir non seulement le Québec, mais tous ces endroits au Canada où il y a des gens qui parlent et vivent en français (voir SEV).
Notes et références (1) Gaétan Gervais, Des gens de résolution. Le passage du «Canada français» à l'Ontario français, Sudbury, Institut franco-ontarien / Prise de parole, 2003, p. 17. (2) Marcel Martel, Le deuil d'un pays imaginé : Rêve, luttes et déroute du Canada français. Les rapports entre le Québec et la francophonie canadienne (1867-1975), Ottawa, Les Presses de l'Université d'Ottawa, 1997, p. 171. (3) Gervais, op. cit. , p. 9. (4) Ibid. (5) Raymond Denis, «Mes mémoires», Vie française, vol. 23, nos 11-12, juillet-août 1969, p. 313 et témoignage de Thérèse Lefebvre Prince, 16 août 2006. (6) R. Douglas Francis, Richard Jones and Donald B. Smith, Destinies. Canadian History Since Confederation, Second Edition, Toronto, Holt, Rinehart and Winston, 1992, p. 224. (7) Martel, op. cit., p. 172. (8) À ce sujet, consulter les comptes-rendus du Premier Congrès de la langue française au Canada, 1912, du Deuxième Congrès de la langue française au Canada, 1937 et du Troisième Congrès de la langue française au Canada, 1952. (9) Le Patriote de l'Ouest, 23 septembre 1936. (10) Ibid., 10 février 1937. (11) Ibid., 12 et 19 mai 1937. (12) La Liberté et le Patriote, 30 mai 1952. (13) Le Patriote de l'Ouest, 21 avril 1937 et 16 mai 1952. (14) La Liberté et le Patriote, 20 juin 1952. (15) Témoignage de Thérèse Lefebvre Prince, 23 juillet 2006. (16) Premier Congrès de la langue française au Canada, Québec 24-30 juin 1912, Mémoires, Québec, Imprimerie de l'Action Sociale Limitée, 1914, pp. 105 à 107 et 244-245. (17) Ibid., p. 395. (18) Voir les comptes rendus du Deuxième Congrès de la langue française au Canada, 1937 et du Troisième Congrès de la langue française au Canada, 1952. (19) Deuxième Congrès de la langue française au Canada, Québec, 27 juin-1er juillet 1937, v. 1. Compte rendu, Québec, Imprimerie de l'Action Catholique, 1938, p. 369. (20) Ibid., v. 2, Mémoires, p. 66 à 74. (21) La Liberté et le Patriote, le 6 juin 1952. (22) Le Patriote de l'Ouest, 18 novembre 1936. (23) Ibid., 28 juillet 1937. (24) Le Troisième congrès de la langue française au Canada, 18-26 juin, 1952 : compte rendu, Québec : Ferland, 1952, p. 163-164. (25) Le Troisième congrès de la langue française au Canada, 18-26 juin 1952, Livret souvenir, 1952. Collection Thérèse Lefebvre Prince. Les préparatifs entourant cette manifestation sont décrits dans La Liberté et le Patriote, 6 juin 1952. (26) John E. Trent, «Les États généraux : Quelle est leur place dans la mémoire collective canadienne-française et québécoise ? », dans Les États généraux du Canada français. Trente ans après. Actes du colloque tenu à l'Université d'Ottawa. Les 5, 6, 7 novembre 1997, textes réunis par Marcel Martel avec la collaboration de Robert Choquette, Ottawa, Centre de recherche en civilisation canadienne-française de l'Université d'Ottawa, 1998, p. 158. (27) Rosaire Morin, «Les États généraux du Canada français, 1967-1969», dans Le Troisième congrès de la langue française., p. 24. (28) Frédéric Roussel Beaulieu, «De Franco-Canadiens à Fransaskois : l'émergence d'une nouvelle identité francophone», Revue historique, volume 16, no 2, décembre 2005, p. 4. (29) Martel, Le Deuil d'un pays imaginé, op. cit., p. 173-175. (30) Ibid. (31) «Entrevue avec Jacques-Yvan Morin par Marcel Martel, dans Les États généraux du Canada français. Trente ans après, op. cit., p. 34. (32) Archives de la Saskatchewan, R-621, XXVII, 3g. (33) États généraux du Canada français, Assises nationales tenues à la Place des Arts de Montréal du 23 au 26 novembre 1967, États généraux du Canada français, Montréal, Action nationale, 1968, pp. 48 et 167-168. |
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