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Société historique de la Saskatchewan

Revue historique: volume 12 numéro 2

Courrier

Vol. 12 - no 2, décembre 2001
Cher Laurier

L'article sur ton père paru dans l'Eau-Vive du 8 novembre a suscité des souvenirs et des réflexions. J'imagine que beaucoup de fransaskois ont probablement une fierté semblable de leur père.

Peu de gens connaissent mon deuxième nom qui est Raymond. Les deux prénoms avaient été inspirés de Maurice et Raymond Denis que mon père avait connus par l'ACFC et pour qui il avait beaucoup d'estime. Mon père avait aussi un ami en France, Maurice Desroussen dont je conserve deux cartes postales écrites à partir des tranchées lors de la guerre 1914-18. Pour déjouer l'ennemi, les cartes sont écrites en anglais et en sténo. Faut croire que mon père connaissait la sténo. Maurice Desroussen aussi a pu inspirer mon nom.

deroussen
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Mon père s'est toujours occupé des affaires scolaires. Pendant les vacances il nous faisait la classe sur la table du salon afin d'améliorer notre français. Nous étions aussi abonnés au «Patriote de l'Ouest devenu ensuite La Liberté et le Patriote. On y publiait les résultats des examens provinciaux de français. Je me classais dans la moyenne alors que notre soeur Roberte
était première pour la province. Faut croire qu'elle tirait meilleur profit des leçons de notre papa. Notre nièce Doris Cousin garde encore ces copies du journal dans ses archives. Nous étions aussi abonnés au Supplément de la Presse de Montréal ainsi qu'à la revue française Études. Les soirées d'hiver passées au salon à lire font partie des bons souvenirs de jeunesse.

Comme je disais, mon père était aussi actif au sein de l'ACFC
et d'associations comme le 'Field Husbandry Association'. (J'ai une photo de groupe prise lors d'une de leur rencontre à Saskatoon en 1937). J'avais sou-vent entendu parler d'Antonio de Margerie (secrétaire-général de l'ACFC) par mon père avant que je rejoigne ses fils Yves, Jean et Paul au collège de Gravel-bourg. J'ai aussi eu la chance de rencontrer Benoît à Saskatoon le 1er juillet dernier alors qu'il célébrait sa dernière messe comme curé de la paroisse des Sts-Martyrs-Canadiens. Il m'a appris que son frère jumeau demeurait à Montréal.

Je n'ai pas très bien connu ton père car dès l'âge de 14 ans
je quittais la maison pour le collège et ensuite Montréal. Je me souviens très bien de ton grand-père (Rosario) qui possédait un camion Chevrolet d'à peu près la même année que notre Ford A 1929. Nous le regardions passer car il souffrait d'une ptôse de la paupière supérieure qui le forçait à verser la tête par en arrière pour voir et qui, pour nous les jeunes, était objet de curiosité.

Tant qu'à faire du coq à l'âne, ton autre grand-père (Hector Gaudet) avait accompagné mon père pour lui indiquer la route afin de se rendre chez les Marc Savidan afin de courtiser notre future mère qui lui était tombée dans l'oeil à la messe le dimanche. On connaît la suite. Le déplacement se faisait alors à cheval ou en boguey. Faut ajouter qu'Hector n'a accompagné Jean-Baptiste qu'une seule fois.

J'ose espérer que le travail que vous faites pourra corriger une situation qui me semble dégénérer. Je voudrais tant que mon impression soit fausse et que, de nouveau, la fierté de la langue gagne les Fransaskois. Comme le dit si bien Michel Sardou «C'est une langue belle...»

Continue ton excellent travail et je te salue ainsi que toute l'équipe.

Maurice Duval

(Des souvenirs comme celui-ci font partie de notre patrimoine. Les gens de Bellevue auront la chance de se rappeler bien de ces souvenirs l'été prochain à l'occasion des célébrations du 100e anniversaire de la paroisse St-Isidore du 28 au 30 juin 2002.)


Chers amis canadiens,

Voici un portail qui vous permettra d'avoir accès à tous les journaux belges qui ont une version Internet :

belgique.charline.be/portail/ref2.asp?node=283

Bonne lecture.

Guy Belleflamme


Bonjour Laurier,

Je crois que je n'ai pas inclus le terme 'fransaskoisie' dans le répertoire toponymique alors qu'il a le droit d'y figurer en tant que représentation d'une territorialité aux pourtours indistincts mais non moins réels. Je manque de référence à ce sujet. L'origine du terme, l'esprit dans lequel il a été créé, etc... Connaîtrais-tu des sources auxquelles je puisse puiser? Je sais que tu as écrit par le passé, dans l'Eau Vive, je crois. Connais-tu des auteurs qui ont fait des études sur le vocable?

Ton aide serait appréciée. Merci encore,

Carol Léonard


(La lettre suivante était en anglais.)

M. Gareau,

Je cherche des renseignements ou une personne contact avec le Tessier History Book Committee, puisque j'ai dans ma possession des photos des «homesteaders» de la région de Tessier. Toutefois, il me manque des renseignements au sujet de ces photos: l'identité de certains des
«homesteaders». L'arrière-grand-père de mon mari était un nommé Godfrey Brisebois. Il s'est établi dans la région avec sa femme et ses enfants. Certaines des photos sont de la famille, mais d'autres sont de personnes que nous ne connaissons pas. Pouvez-vous m'aider? J'aimerais envoyer des copies des photos à quelqu'un qui pourrait les identifier.

Merci.

Karen Brisbois
rkcjcbris@telus.net








 
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