Revue historique: volume 15 numéro 3
Courier
Vol. 15 - no 3, mars 2004
Bonjour,
Je suis le webmaster du site «Beynes et son histoire» (http://www.histoiredebeynes.com <www.histoiredebeynes.com) J’ai appris récemment qu’il existait une ville appelée Beynes dans la Saskatchewan. Les pionniers de cette ville venaient de mon village de Beynes. Auriez-vous des informations à ce sujet, des documents sur cette ville et ses fondateurs?
Merci d’avance pour votre aide. Amicalement
Fabrice Bourrée
postmaster@histoiredebeynes.com
Réponse:
Beynes, Saskatchewan, est situé entre le village de Whitewood et la mission de Saint-Hubert dans le sud-est de la province de la Saskatchewan. Il n'y a jamais eu un village à cet endroit. Un district scolaire avait été créé à cet endroit au début du 20e siècle et on y avait ouvert une petite école de campagne. Autant l’école que le district scolaire portaient le nom de Beynes School District #815.
En 1914, un bureau de poste est ouvert dans la maison d’un particulier et on lui donne le nom de Beynes Post Office. Le bureau de poste est resté ouvert jusqu’en 1963. Il était situé sur le terrain NE18-15-3-W2 qui veut dire le carreau nord-est de la section 18 de l’arrondissement (ou township) 15 du rang 3 à l’ouest du 2e Méridien. (Source pour ces renseignements: People Places, The Dictionary of Saskatchewan Place Names de Bill Barry (1998).
Dans son livre Les Français dans l’Ouest canadien, Donatien Frémont (Éditions du blé, Manitoba, 1980), nous donne deux références à Beynes en France. Rappelons d’abord que Beynes, Saskatchewan se trouve entre Whitewood et Saint-Hubert dans la vallée du Pipestone dans le sud-est de la Saskatchewan. C’est à cet endroit qu’un groupe de Nobles Français sont venus s’établir entre 1885 et 1895 dans le but d’y pratiquer des techniques agricoles novatrices pour les Prairies de l’Ouest canadien. Le comte Yves de Roffignac y établit la Rolanderie vers 1885. D’autres nobles présents à cette époque sont le Baron de Salvaing de Boissieu, le Vicomte Alphonse de Seyssel, le comte Paul de Beaudrap, le comte de Jumilhac et le comte Max de Quercize pour ne nommer que quelques-uns des nobles dans la région à cette époque. Pour aider avec les travaux de la ferme, ces nobles font venir des serviteurs et ouvriers de France. Plusieurs resteront dans la région après le départ des nobles.
Donatien Frémont nous nomme deux Français venus de Beynes (France), village situé près de Paris, qui se sont établis dans la région de Whitewood-Saint-Hubert. «Émile Janet, célibataire, fils d’un fabriquant de champagne d’Ay (Marne), songe à mettre sur pied une fromagerie de gruyère moderne. Il a amené deux excellents collaborateurs: François Dunand de Songieu (Ain), qui prendra la direction de l’entreprise et Alexandre Jeannot, de Beynes (Seine-et-Olse).» (p.87)
L’autre référence à Beynes dans l’oeuvre de Frémont révèle que Jeannot serait resté dans la région après la faillite des entreprises des nobles et leur départ du Canada: «Alexandre Jeannot, décédé en 1926, a laissé le nom de sa commune natale —Beynes (Seine-et-Olse)— à une localité sise entre Saint-Hubert et Whitewood.» (p.90)
Voilà donc ce que j’ai réussi à obtenir comme renseignements. Il est possible que d’autres détails existeraient dans le livre d’histoire locale de Whitewood et Saint-Hubert. La plupart de ces volumes ont été publiés vers 1980 à l’occasion du 75e anniversaire de la province de la Saskatchewan.
Laurier Gareau
Société historique de la Saskatchewan
(Est-ce que d'autres lecteurs auraient plus de renseignements, ou même des photos de Émile Janet et Alexandre Jeannot. Si oui, communiquez avec nous à la Société historique et nous nous ferons un plaisir de transmettre l'information à Fabrice Bourrée.
Bonjour Laurier Gareau.
Mon nom est Carol Lash et je suis l’arrière-petite fille de Ludger Gareau. Il est le frère d’Azarie Gareau, ton arrière-grand-père. La fille de Ludger, Florestine, est ma grand-mère et sa fille, Florence Amy, est ma mère. J’ai trouvé ta généalogie et j’étais heureux de découvrir de la parenté de ma mère. Je vis au 15209, rue Birch à Leawood dans le Kansas, 66224 aux États-Unis. Ma mère est décédée en 1954 et ma grand-mère en 1956. Je n’ai pas été en communication avec personne au Canada. J’espère que ce e-mail te rejoindra. J’aimerais avoir de tes nouvelles.
Sincèrement,
Carol Lash
Je suis le webmaster du site «Beynes et son histoire» (http://www.histoiredebeynes.com <www.histoiredebeynes.com) J’ai appris récemment qu’il existait une ville appelée Beynes dans la Saskatchewan. Les pionniers de cette ville venaient de mon village de Beynes. Auriez-vous des informations à ce sujet, des documents sur cette ville et ses fondateurs?
Merci d’avance pour votre aide. Amicalement
Fabrice Bourrée
postmaster@histoiredebeynes.com
Réponse:
Beynes, Saskatchewan, est situé entre le village de Whitewood et la mission de Saint-Hubert dans le sud-est de la province de la Saskatchewan. Il n'y a jamais eu un village à cet endroit. Un district scolaire avait été créé à cet endroit au début du 20e siècle et on y avait ouvert une petite école de campagne. Autant l’école que le district scolaire portaient le nom de Beynes School District #815.
En 1914, un bureau de poste est ouvert dans la maison d’un particulier et on lui donne le nom de Beynes Post Office. Le bureau de poste est resté ouvert jusqu’en 1963. Il était situé sur le terrain NE18-15-3-W2 qui veut dire le carreau nord-est de la section 18 de l’arrondissement (ou township) 15 du rang 3 à l’ouest du 2e Méridien. (Source pour ces renseignements: People Places, The Dictionary of Saskatchewan Place Names de Bill Barry (1998).
Dans son livre Les Français dans l’Ouest canadien, Donatien Frémont (Éditions du blé, Manitoba, 1980), nous donne deux références à Beynes en France. Rappelons d’abord que Beynes, Saskatchewan se trouve entre Whitewood et Saint-Hubert dans la vallée du Pipestone dans le sud-est de la Saskatchewan. C’est à cet endroit qu’un groupe de Nobles Français sont venus s’établir entre 1885 et 1895 dans le but d’y pratiquer des techniques agricoles novatrices pour les Prairies de l’Ouest canadien. Le comte Yves de Roffignac y établit la Rolanderie vers 1885. D’autres nobles présents à cette époque sont le Baron de Salvaing de Boissieu, le Vicomte Alphonse de Seyssel, le comte Paul de Beaudrap, le comte de Jumilhac et le comte Max de Quercize pour ne nommer que quelques-uns des nobles dans la région à cette époque. Pour aider avec les travaux de la ferme, ces nobles font venir des serviteurs et ouvriers de France. Plusieurs resteront dans la région après le départ des nobles.
Donatien Frémont nous nomme deux Français venus de Beynes (France), village situé près de Paris, qui se sont établis dans la région de Whitewood-Saint-Hubert. «Émile Janet, célibataire, fils d’un fabriquant de champagne d’Ay (Marne), songe à mettre sur pied une fromagerie de gruyère moderne. Il a amené deux excellents collaborateurs: François Dunand de Songieu (Ain), qui prendra la direction de l’entreprise et Alexandre Jeannot, de Beynes (Seine-et-Olse).» (p.87)
L’autre référence à Beynes dans l’oeuvre de Frémont révèle que Jeannot serait resté dans la région après la faillite des entreprises des nobles et leur départ du Canada: «Alexandre Jeannot, décédé en 1926, a laissé le nom de sa commune natale —Beynes (Seine-et-Olse)— à une localité sise entre Saint-Hubert et Whitewood.» (p.90)
Voilà donc ce que j’ai réussi à obtenir comme renseignements. Il est possible que d’autres détails existeraient dans le livre d’histoire locale de Whitewood et Saint-Hubert. La plupart de ces volumes ont été publiés vers 1980 à l’occasion du 75e anniversaire de la province de la Saskatchewan.
Laurier Gareau
Société historique de la Saskatchewan
(Est-ce que d'autres lecteurs auraient plus de renseignements, ou même des photos de Émile Janet et Alexandre Jeannot. Si oui, communiquez avec nous à la Société historique et nous nous ferons un plaisir de transmettre l'information à Fabrice Bourrée.
Bonjour Laurier Gareau.
Mon nom est Carol Lash et je suis l’arrière-petite fille de Ludger Gareau. Il est le frère d’Azarie Gareau, ton arrière-grand-père. La fille de Ludger, Florestine, est ma grand-mère et sa fille, Florence Amy, est ma mère. J’ai trouvé ta généalogie et j’étais heureux de découvrir de la parenté de ma mère. Je vis au 15209, rue Birch à Leawood dans le Kansas, 66224 aux États-Unis. Ma mère est décédée en 1954 et ma grand-mère en 1956. Je n’ai pas été en communication avec personne au Canada. J’espère que ce e-mail te rejoindra. J’aimerais avoir de tes nouvelles.
Sincèrement,
Carol Lash
