Revue historique: volume 3 numéro 1
Congrès de l’A.C.F.C. à Prince Albert
Vol. 3 - no 1, novembre 1992
février 1923
Prince Albert: Le récent congrès de l’A.C.F.C. a sûrement été le plus tumultueux de l’histoire de notre association nationale. Même si la question des visiteurs d’écoles a été soumise à l’attention des délégués, ce qui a le plus retenu leur attention a été le long débat sur la question de la contribution obligatoire.
Un certain groupe a demandé son abolition pour s’en remettre à une contribution volontaire comme au Manitoba. Ils maintiennent que lorsque l’association parle au nom de ses membres, elle ne représente qu’une petite minorité. En procédant avec une contribution volontaire, l’A.C.F.C. pourrait ainsi représenter tous les Franco-Canadiens, membres ou pas membres.
Pour leur part, ceux qui veulent maintenir la contribution obligatoire soutiennent que si un Franco-Canadien n’a pas assez de coeur pour donner un dollar par année à son association, il se raye ainsi du groupe et l’A.C.F.C. n’est pas autorisée à parler en son nom.
Après un long débat sur cette question, il a été décidé d’en remettre la solution à l’exécutif.
Même si certains prévoyaient une chaude lutte entre M. Raymond Denis et le docteur Lavoie pour la présidence de l’A.C.F.C., les deux hommes ont décliné la nomination et c’est M. J.-E. Morrier qui a été élu président. Raymond Denis a été réélu président de l’Association des commissaires d'écoles.
Prince Albert: Le récent congrès de l’A.C.F.C. a sûrement été le plus tumultueux de l’histoire de notre association nationale. Même si la question des visiteurs d’écoles a été soumise à l’attention des délégués, ce qui a le plus retenu leur attention a été le long débat sur la question de la contribution obligatoire.
Un certain groupe a demandé son abolition pour s’en remettre à une contribution volontaire comme au Manitoba. Ils maintiennent que lorsque l’association parle au nom de ses membres, elle ne représente qu’une petite minorité. En procédant avec une contribution volontaire, l’A.C.F.C. pourrait ainsi représenter tous les Franco-Canadiens, membres ou pas membres.
Pour leur part, ceux qui veulent maintenir la contribution obligatoire soutiennent que si un Franco-Canadien n’a pas assez de coeur pour donner un dollar par année à son association, il se raye ainsi du groupe et l’A.C.F.C. n’est pas autorisée à parler en son nom.
Après un long débat sur cette question, il a été décidé d’en remettre la solution à l’exécutif.
Même si certains prévoyaient une chaude lutte entre M. Raymond Denis et le docteur Lavoie pour la présidence de l’A.C.F.C., les deux hommes ont décliné la nomination et c’est M. J.-E. Morrier qui a été élu président. Raymond Denis a été réélu président de l’Association des commissaires d'écoles.
