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Adélard Langevin, o.m.i.

Un grand deuil pour l'Église du Canada Monseigneur Langevin est mort!
Il y a deux jours cette nouvelle éclatait comme un coup de foudre: elle nous a frappé au coeur, car lorsqu'on avait connu Monseigneur Langevin, on ne pouvait s'empêcher de l'aimer comme on aime le meilleur des pères. Toute l'Église du Canada pleure aujourd'hui la mort d'un grand et saint archevêque, d'un admirable pasteur d'âmes, d'un héroïque défenseur de la foi, d'un protecteur des opprimés.

Le Patriote de l'Ouest
le 17 juin 1915
Louis-Philippe-Adélard Langevin est né dans la paroisse de Saint-Isidore de Laprairie, Québec, le 23 août 1855. Il est le fils de François-Théophile Langevin et de Marie-Paméla Racicot. En 1893, le jeune Langevin devient évêque coadjuteur auprès de Mgr Alexandre-Antonin Taché, o.mi., archevêque de Saint-Boniface. Ce même Mgr Taché avait été confrère de classe avec son père au Collège de Saint-Hyacinthe au début des années 1820. Notaire à Saint-Isidore de Laprairie, François-Théophile Langevin est aussi secrétaire de la commission scolaire du village et du conseil municipal.

Comme jeune garçon, Adélard Langevin allait d'une escapade à une autre, si bien qu'un villageois de Saint-Isidore avait un jour déclaré que «s'ils n'avaient pas la chance de se noyer, ils finiraient sûrement par le pénitencier.»(1)

Le jeune Louis-Philippe-Adélard débute ses études à l'école du village, puis les poursuit au Collège de Montréal. «Adélard Langevin passa huit années entières comme étudiant au Collège de Montréal, et non seulement il y fit un cours très brillant ' ce qui ne peut surprendre d'un esprit doué comme il était ' mais il se montra même, en dépit de son inaltérable gaieté et des formes plus ou moins bruyantes qu'elle prenait souvent, on ne peut plus satisfaisant au triple point de vue de la conduite, du travail et des succès.»(2)

Ayant terminé son cours classique le printemps précédent, Adélard Langevin fait un premier pas envers la prêtrise en septembre 1875 lorsqu'il prend la soutane. «En même temps, il devint, au Collège de Montréal, professeur des petits, c'est-à-dire d'abord ceux qui apprenaient les éléments latins, puis, la seconde année de ceux qui étaient en 'syntaxe'.»(3)

En 1877, il commence ses études en théologie au Grand Séminaire de Montréal. Il passe de longues heures à ses études et il devient malade si bien qu'il doit quitter le séminaire pour un repos. Cette maladie retardera son ordination. En 1879, à cause de sa maladie, il retourne au Collège de Montréal comme surveillant. L'année suivante, il est admis au diaconat, mais il connaît du retard dans ses études théologiques. Il doit donc prendre des leçons privées de théologie. «À cet effet, il entra, en qualité de surveillant de l'étude des petits, au Collège Sainte-Marie de la rue Bleury, tenu par les Jésuites de Montréal.»(4) Le R.P. François-Xavier Renaud devient son professeur de théologie.

En 1881, Adélard Langevin choisit d'entrer au noviciat des Oblats à Lachine, Québec. Un an plus tard, le 30 juillet 1882, il est ordonné prêtre dans la chapelle des Soeurs du Bon-Pasteur par Mgr Fabre, évêque de Montréal.

Oblat de Marie Immaculée, le R.P. Langevin veut être missionnaire, mais il est plutôt affecté comme prédicateur de retraite avec domicile à la paroisse de Saint-Pierre de Montréal. Entre novembre 1882 et novembre 1883, il prêche des retraites dans une succession de paroisses dans les environs de Montréal et d'Ottawa.

Mais il rêve toujours de se rendre dans l'Ouest canadien ou à l'étranger comme missionnaire. En 1883, il fait la connaissance d'un grand missionnaire de l'Ouest, Mgr Vital Grandin, évêque de Saint-Albert, Alberta. «'J'ai assisté au départ de Mgr Grandin et des siens, écrivait-il en 1883. 'Mes adieux étaient tout faits. Quand partirai-je aussi''»(5)

Ses supérieurs ne pensent peut-être pas que sa santé soit capable de soutenir les rigueurs de la vie de missionnaire dans les pays sauvages. Il devra attendre jusqu'en 1893, lorsqu'il sera nommé évêque coadjuteur, avant de prendre le chemin du Nord-Ouest.

Les missions de l'Ouest canadien devront l'attendre encore quelques années, car les supérieurs du R.P. Langevin, o.m.i. décident, en 1885, que sa prochaine obéissance sera comme directeur du Grand Séminaire d'Ottawa. «Le Grand Séminaire d'Ottawa était alors (1885) non seulement affilié à l'Université de cette ville, mais il occupait une aile de son bâtiment. Jusqu'en 1885, scolastiques oblats et séminaristes diocésains avaient vécu sous le même toit et avec un unique supérieur, le P. Mangin, O.M.I. Les premiers étant allés, cette année-là, occuper le local qu'on leur avait préparé à Archville, aujourd'hui Ottawa-Est, les séminaristes restaient sans directeur. D'où la nomination du P. Langevin.»(6)

En février 1886, le directeur de l'Université d'Ottawa, le R.P. Joseph Tabaret, o.m.i., meurt d'une crise cardiaque. «Fondée en 1848 comme Collège Saint-Joseph par feu Mgr Joseph-Eugène Guigues, O.M.I., l'Université d'Ottawa avait reçu en 1866 une charte de l'autorité civile qui lui octroyait tous les pouvoirs propres à une université d'État, et avait atteint, sous l'habile direction d'un homme supérieur, un degré de prospérité enviable. Cet homme était le R.P. Joseph Tabaret, O.M.I., Français comme le premier évêque de ByTown (aujourd'hui Ottawa).»(7)

Le R.P. Joseph-Marie Fayard, un excellent professeur de théologie, est éventuellement nommé au poste de recteur de l'Université d'Ottawa. Il est toutefois très faible dans les rouages de l'administration d'une université. C'est ainsi que l'on se tourne à nouveau vers le Père Langevin. «Le 18 août 1887, il fut nommé second assesseur du supérieur de l'Université elle-même, tout en conservant ses autres charges au Séminaire.»(8)

Malgré ses nombreuses responsabilités, le jeune oblat en accepte encore d'autres en 1988. «Le 22 septembre 1988, il fut nommé aumônier des élèves du pensionnat des Soeurs Grises de la rue Rideau, Ottawa... Il y établit la Garde d'Honneur dès le mois de novembre 1888, ainsi que la communion de premier vendredi du mois.»(9)

Durant ses années passées à l'Université d'Ottawa, le père Langevin développait déjà la philosophie que langue et foi sont une pour le peuple canadien-français. «C'est lui qui formera, vers la même époque, une société de débats pour les élèves canadiens-français de l'Université. Car, 'selon lui, la langue française pour un Canadien était intimement liée à sa religion'.»(10) Mgr Langevin transmettra plus tard cette même philosophie dans l'Ouest canadien, si bien que la devise du Patriote de l'Ouest était «Notre Foi! Notre Langue!».

En 1893, le grand missionnaire de l'Ouest, Mgr Taché, archevêque de Saint-Boniface, commence à se chercher un successeur. «Or ce vénérable prélat, qui avait succéder à Mgr Provencher, premier évêque de Saint-Boniface, juste quarante ans auparavant, c'est-à-dire en 1853, voyait avec inquiétude poindre à l'horizon le terme de sa carrière et ses forces diminuer journellement.»(11) Son choix s'arrête sur le père Adélard Langevin.

Enfin, le père Langevin entreprendra sa carrière de missionnaire. «Nommé vicaire des missions (provincial) du Manitoba, le 5 juin 1893, il conserva sa charge jusqu'en 1900; il fut aussi curé de la paroisse Saint Mary's de Winnipeg (1893-1895).»(12) En 1895, lorsque la grande carrière de Mgr Taché prend fin, Adélard Langevin, o.m.i., le succède comme archevêque de Saint-Boniface.

En 1895, Adélard Langevin est nommé pour remplacer Mgr Alexandre Taché, o.m.i., qui meurt le 22 juin, comme archevêque de Saint-Boniface. «En 1903, sa jurisdiction s'étendait encore de l'Ontario à la Colombie-Britannique.»(13) Il est consacré évêque à Saint-Boniface le 19 mars 1895 par Mgr Fabre, archevêque de Montréal, celui qui l'avait ordonné prêtre 13 ans auparavant.

Deux choses caractérisent surtout la carrière d'évêque de Mgr Langevin: l'éducation et la colonisation. On se souviendra qu'il croyait fermement que la langue française était intimement liée à la religion catholique.

En 1890, l'intolérance religieuse et raciale avait amené le gouvernement du Manitoba à priver de ses droits constitutionnels la minorité franco-catholique. Or, malgré les protestations des députés catholiques, le gouvernement libéral de Thomas Greenway avait aboli les écoles séparées (catholiques) et s'était emparé de l'argent que les catholiques avaient amassé pour soutenir leurs écoles. «La Loi des Écoles publiques de 1890 instaure un réseau d'écoles publiques non confessionnelles. Les catholiques pourront avoir leur propre réseau, mais entièrement à leurs dépens. Il leur faudra en plus payer des impôts pour financer les écoles publiques, même s'ils ne les utilisent pas. Martin fait adopter également une autre loi proclamant l'anglais seule langue officielle à la Législature et devant les tribunaux, contrairement à l'article 23 de la Loi du Manitoba.»(14)

Aucune pression juridique ni politique n'avait réussi à redresser la situation lorsque Mgr Langevin est nommé archevêque de Saint-Boniface en 1895. La cause s'était même rendu jusqu'au Conseil Privé à Londres. Ce conseil s'était prononcé en faveur des catholiques du Manitoba mais Greenway n'avait pas l'intention de changer son fusil d'épaule. Lorsque Wilfrid Laurier a été élu Premier ministre du Canada en 1896, il a négocié un règlement partiel avec Greenway. «Le 19 novembre 1896, on arrive à une entente connue sous le nom de 'règlement Laurier-Greenway' ou encore le 'compromis Laurier-Greenway'. En vertu de l'accord, il n'y aura au Manitoba que des écoles publiques. Le système des écoles séparées est donc appelé à disparaître. Lorsque dans une école urbaine, il y aura plus de quarante enfants catholiques, ou plus de vingt-cinq dans une école rurale, on aura droit à un instituteur catholique... Quant à l'enseignement de la religion catholique, la dernière demi-heure de la journée de classe pourra y être consacrée, mais les élèves non catholiques ne devront pas y assister.»(15)

Le compromis ne garanti pas le droit des francophones à l'enseignement du français. On parle d'enseignement bilingue si dix des élèves sont de langue française ou tout autre langue que l'anglais. Ce règlement ne plaît pas à Mgr Langevin. «C'est le mieux que Laurier obtient du Manitoba, et ces concessions ne sont que 'de pauvres miettes', d'après Mgr Adélard Langevin, archevêque de Saint-Boniface, qui remarque que les pionniers de ce pays sont placés sur le même pied que les immigrants récents en provenance de pays étrangers. Le fait est qu'au début du XXe siècle, avec l'arrivée en masse d'immigrants européens, les écoles manitobaines vont devenir de véritables tours de Babel.»(16) La lutte pour l'enseignement catholique et français se poursuit encore lorsque l'évêque meurt en 1915.

À la fin du XIXe siècle, les membres du clergé catholique de l'Ouest tournent leur attention vers la colonisation des prairies canadiennes. Mgr Alexandre Taché, archevêque de Saint-Boniface, avait tenté d'établir un petit Québec dans l'ancienne colonie de la Rivière-Rouge ou encore «un chapelet de paroisses françaises s'allongeant vers l'Assiniboia, 'telle une épine dorsalle qui soutiendrait d'autres fondations venant s'établir de chaque côté'.»(17) Avant sa mort, l'abbé Jean-Isidore Gaire a commencé «ce chapelet de paroisses» en établissant Grande-Clarière, Bellegarde et Cantal.

Mgr Adélard Langevin décide de poursuivre le plan de colonisation de Taché lorsqu'il le succède en 1895. «Plus jeune et plus dynamique, il entrevoyait la possibilité d'étendre le plan de son illustre prédécesseur pour inclure tout l'Ouest, jusqu'aux Rocheuses.»(18)

C'est durant son règne à la tête de l'Église catholique de l'Ouest que la grande vague d'immigration commence. Sous la direction de Clifford Sifton, ministre de l'Immigration, des milliers de colons de l'Est du pays, d'Europe et des États-Unis se déferlent sur l'Ouest. «Quelques chiffres donneront maintenant une idée de proportions que prit l'afflux étranger dès les premiers jours de la nouvelle politique de colonisation. On calcule que, du mois de juillet 1897 au 30 juin 1899, pas moins de sept mille trois cents Doukhobors s'abattirent, nouvelle nuée de sauterelles, sur les plaines de l'Ouest, tandis que, pendant le même espace de temps, au moins onze mille cinq cent Galiciens se précipitèrent sur le centre et l'Extrême-Ouest du même pays.»(19)

Les nouveaux colons passaient tous par Winnipeg, en face de l'archevéchée de Saint-Boniface et leur arrivée ne pouvait que rappeler à Mgr Langevin la nécessité de faire quelque chose près des siens, dans l'intérêt de son propre troupeau. il a donc recours à des missionnaires colonisateurs comme P. M. Blais, o.m.i. et Jean-Isidore Gaire. «L'archevêque Langevin admirait l'infatigable énergie et les succès de l'abbé Gaire. 'Ah!, disait-il, quatre prêtres comme vous aux quatre coins du Nord-Ouest créeraient un empire catholique et français'.»(20) C'est lui qui recrute l'abbé Pierre Gravel comme missionnaire-colonisateur pour le sud-ouest de la Saskatchewan en 1906.

Et alors qu'on se dirige à nouveau vers l'Ouest, des problèmes qui ont déjà hanté l'archevêque au Manitoba refont surface en Saskatchewan et en Alberta. «Sous l'impulsion de Mgr Adélard Langevin, qui fut sans contredit la figure dominante chez les Canadiens de l'Ouest durant les vingt années de son épiscopat (1895-1915), les leaders francophones et l'église, la main dans la main, s'engagèrent à fond dans une course aux clochers. Il n'y avait pas que la ruée des immigrants de tous les coins de l'Europe vers les plaines de l'Ouest par suite des politiques adoptées par le gouvernement de Wilfrid Laurier qui les y poussait; il n'y avait pas non plus que leur conviction profonde que cette région du Canada était le prolongement naturel de la patrie canadienne française et qu'ils devaient par conséquent chercher à y assurer une place importante à l'élément français; il y avait aussi les questions scolaires.»(21)

Tout au long de son épiscopat, Mgr Langevin ne pourra jamais se débarasser du joug de la question scolaire. «Surnommé le Grand blessé de l'Ouest à cause des problèmes scolaires, Mgr Langevin fut toujours fidèle à sa devise épiscopale: Depositum custodi.»(22) Gardien du dépôt.

Mgr Adélard Langevin, o.m.i. est décédé le 15 juin 1915. Il a été enterré dans la crypte de la cathédrale de Saint-Boniface.


(1) Morice, R.P. Adrien-Gabriel, o.m.i., Vie de Mgr Langevin, Oblat de Marie-Immaculée, Archevêque de Saint-Boniface, Saint-Boniface: Chez l'auteur, 1919, p. 8.
(2) Ibid., p. 15.
(3) Ibid., p. 26.
(4) Ibid., p. 35.
(5) Ibid., p. 59.
(6) Morice, R.P. Adrien-Gabriel, o.m.i., Vie de Mgr Langevin, Oblat de Marie-Immaculée, Archevêque de Saint-Boniface, Saint-Boniface: Chez l'auteur, 1919, p. 61.
(7) Ibid., p. 74.
(8) Primeau, abbé Léonide, Mgr Adélard Langevin, Montréal: L'Oeuvre des Tracts, 2e édition, 1940, p. 6.
(9) Op. cit., Morice, R.P. Adrien-Gabriel, o.m.i., p. 79.
(10) Op. cit. Primeau, abbé Léonide, p. 6.
(11) Op. cit. Morice, R.P. Adrien-Gabriel, o.m.i., p. 100.
(12) Carrière, Gaston, o.m.i. Dictionnaire biographique des Oblats de Marie Immaculée au Canada, Tome II, Ottawa: Éditions de l'Université d'Ottawa, 1977, p. 245.
(13) Carrière, Gaston, o.m.i. Dictionnaire biographique des Oblats de Marie Immaculée au Canada, Tome II, Ottawa: Éditions de l'Université d'Ottawa, 1977, p. 246.
(14) Clark, Lovell, «Les minorités bafouées», Horizon Canada, Québec: Université Laval, Centre d'Études en Enseignement du Canada, 1987, p.1683.
(15) Lacoursière, Jacques & Bouchard, Claude, Notre Histoire Québec-Canada, Montréal: Éditions Format, 1972, p. 707.
(16) Op. cit., Clark, Lovell, p. 1687.
(17) Lapointe, Richard ; Tessier, Lucille, Histoire des Franco-Canadiens de la Saskatchewan, Regina: Société historique de la Saskatchewan, 1986, p. 93.
(18) Ibid., p. 93.
(19) Morice, Adrien-Gabriel, o.m.i., «Colonisation», Perspectives sur la Saskatchewan française, Regina: Société historique de la Saskatchewan, 1983, p. 40
(20) Lalonde, André-N., «L'immigration française et belge dans les Prairies canadiennes de 1870 à 1914.», Perspectives sur la Saskatchewan française, Regina: Société historique de la Saskatchewan, 1983, p. 53.
(21) Painchaud, Robert, «Les origines des peuplement de langue française dans l'Ouest canadien, 1870-1920: mythes et réalités.», Perspectives sur la Saskatchewan française, Regina: Société historique de la Saskatchewan, 1983, p. 78.
(22) Carrière, Gaston, o.m.i. Dictionnaire biographique des Oblats de Marie Immaculée au Canada, Tome II, Ottawa: Éditions de l'Université d'Ottawa, 1977, p. 246.

Sources

Carrière, Gaston, o.m.i. Dictionnaire biographique des Oblats de Marie Immaculée au Canada, Tome II, Ottawa: Éditions de l'Université d'Ottawa, 1977.

Clark, Lovell, «Les minorités bafouées», Horizon Canada, Québec: Université Laval, Centre d'Études en Enseignement du Canada, 1987.

Lacoursière, Jacques & Bouchard, Claude, Notre Histoire Québec-Canada, Montréal: Éditions Format, 1972.

Lapointe, Richard ; Tessier, Lucille, Histoire des Franco-Canadiens de la Saskatchewan, Regina: Société historique de la Saskatchewan, 1986.

Morice, R.P. Adrien-Gabriel, o.m.i., Vie de Mgr Langevin, Oblat de Marie-Immaculée, Archevêque de Saint-Boniface, Saint-Boniface: Chez l'auteur, 1919.

Perspectives sur la Saskatchewan française, Regina: Société historique de la Saskatchewan, 1983.

Primeau, abbé Léonide, Mgr Adélard Langevin, Montréal: L'Oeuvre des Tracts, 2e édition, 1940.





 
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