Des lieux
Regina - Inauguration du nouveau centre paroissial
C'est encore dans le récit de M. Léo Lirette que nous trouvons la source la mieux documentée des activités du nouveau centre paroissial Saint-Jean-Baptiste dans les premières années qui suivirent son érection. C'est ainsi que nous apprenons que le 24 janvier 1964 eut lieu l'inspection «formelle» des travaux intérieurs du bâtiment, et qu'il ne restait alors qu'à terminer quelques travaux de peinture aux boiseries extérieures.
«La première phase de la construction du Centre Social et de l'école Mathieu de la paroisse St-Jean-Baptiste de Regina est alors terminée, et les paroissiens admirent avec fierté le fruit de plusieurs années de labeur et de dévouement inlassable à la cause religieuse et nationale dans la ville capitale de la province. L'école Mathieu dont la nouvelle salle est un don du Conseil Langevin des Chevaliers de Colomb de Regina, à la paroisse St-Jean-Baptiste, pour l'enseignement du français aux enfants et aux adultes, ouvrit ses portes le 11 janvier 1964 presque sept années après sa fondation.» (1)
«Grâce à la générosité et au dévouement des Dames de l'Autel de la paroisse, le décor du nouveau centre reflète une touche féminine exquise.» (2)
On se souviendra que le 29 janvier 1961 deux syndics supplémentaires avaient été élus comme la coutume le voulait dans le cas des paroisses en voie de construction; la paroisse étant maintenant bâtie, ces deux syndics disparaissaient du Conseil, et une seule nomination était donc requise pour remplacer les trois membres sortant de charge, et qui avaient joué un rôle clé dans l'édification du centre paroissial. Au cours de l'assemblée le président sortant de charge, M. Léo Lirette, présenta un rapport détaillé de son administration, des travaux de construction, de la vente de l'ancien centre paroissial, et des diverses tâches desquelles le Conseil des syndics avait dû s'occuper.
Ce fut M. Albert Dubé qui fut élu par scrutin secret en remplacement de Messieurs Léo Lirette, Roger Poissant et du Dr Jean Dupont, lequel quitta peu après Regina avec sa famille pour aller s'établir à Ottawa.
Peu de temps après, soit le 7 mars 1964, eut lieu l'inauguration de l'Alliance Française de Regina à Saskatchewan House, ancienne résidence des lieutenants-gouverneurs de la province. M. Léo Lirette avait travaillé activement à la fondation de l'Alliance Française de Regina en compagnie de M. Charles Fresco, décédé à Vancouver le 12 janvier 1988, et qui en fut le premier président.
Le lendemain, 8 mars, le Centre St-Jean-Baptiste inaugura sa première soirée sociale avec la rencontre de l'Amicale du Collège Mathieu de Gravelbourg. Sous la présidence de M. Raymond Piché, de Gravelbourg, Président de l'Amicale, ce forum marqua donc un jalon historique dans l'histoire du Centre paroissial St-Jean-Baptiste, et fut marqué de la participation des Révérends pères Oblats Wilfrid Piédalue et Piché, représentants le Collège, de M. Léo Lirette, représentant la paroisse St-Jean-Baptiste, et de M. Rolland Pinsonneault, Président général de l'ACFC.
Environ quatre mois plus tard, soit en juillet 1964, le R.P. Gattafoni, O.F.M., reçut une nouvelle obédience qui l'envoyait cette fois à Vancouver, et eut peu après comme successeur le R.P. Hercule Paradis, O.F.M, nouvellement arrivé de mission au Pérou. (4)
La même année, soit les 23, 24 et 25 octobre 1964 avait lieu au Centre St-Jean-Baptiste de Regina le Congrès général de l'ACFC, dont le magnifique succès fut assuré par un comité paroissial composé de Messieurs René Colette, Paul Rousseau, Albert Dubé et de Mme Matt Wolbaum, sous la direction de M. Léo Lirette et en coopération avec M. Rolland Pinsonneault et l'abbé Roger Ducharme, de Gravelbourg. Environ 300 personnes, dont une centaine de visiteurs, prirent part à cet important événement, qui se déroula pendant trois jours dans la capitale de la Saskatchewan.
Enfin, le 1er novembre de cette même année avait lieu la bénédiction officielle du Centre culturel, religieux et social de la paroisse St-Jean-Baptiste, sous la présidence de Monsignor Frank Gerein, Vicaire Général de l'Archidiocèse, en l'absence de Mgr M. C. O'Neill, Archevêque de Regina.
En date du 31 janvier 1965, M. René Colette succédait pour un terme de trois ans à M. Gérald Beliveau en qualité de syndic, et peu de temps après le Père Paradis, aux prises avec une santé déficiante, s'en retourna au Québec et fut remplacé par le père Ildephonse Riopel, OFM. (5)
René Rottiers
Tous droits réservés
(1) Voir 26e chronique, 9 mars 1983
(2) Récit historique, Léo Lirette, p. 49, 50, 52. AAR.
(3) Voir 29e chronique, 30 mars 1983.
(4) Ibid., Récit historique, Léo Lirette, pp. 49, 50, 52.
(5) Ibid., p. 49, 50, 52.
«Grâce à la générosité et au dévouement des Dames de l'Autel de la paroisse, le décor du nouveau centre reflète une touche féminine exquise.» (2)
On se souviendra que le 29 janvier 1961 deux syndics supplémentaires avaient été élus comme la coutume le voulait dans le cas des paroisses en voie de construction; la paroisse étant maintenant bâtie, ces deux syndics disparaissaient du Conseil, et une seule nomination était donc requise pour remplacer les trois membres sortant de charge, et qui avaient joué un rôle clé dans l'édification du centre paroissial. Au cours de l'assemblée le président sortant de charge, M. Léo Lirette, présenta un rapport détaillé de son administration, des travaux de construction, de la vente de l'ancien centre paroissial, et des diverses tâches desquelles le Conseil des syndics avait dû s'occuper.
Ce fut M. Albert Dubé qui fut élu par scrutin secret en remplacement de Messieurs Léo Lirette, Roger Poissant et du Dr Jean Dupont, lequel quitta peu après Regina avec sa famille pour aller s'établir à Ottawa.
Peu de temps après, soit le 7 mars 1964, eut lieu l'inauguration de l'Alliance Française de Regina à Saskatchewan House, ancienne résidence des lieutenants-gouverneurs de la province. M. Léo Lirette avait travaillé activement à la fondation de l'Alliance Française de Regina en compagnie de M. Charles Fresco, décédé à Vancouver le 12 janvier 1988, et qui en fut le premier président.
Le lendemain, 8 mars, le Centre St-Jean-Baptiste inaugura sa première soirée sociale avec la rencontre de l'Amicale du Collège Mathieu de Gravelbourg. Sous la présidence de M. Raymond Piché, de Gravelbourg, Président de l'Amicale, ce forum marqua donc un jalon historique dans l'histoire du Centre paroissial St-Jean-Baptiste, et fut marqué de la participation des Révérends pères Oblats Wilfrid Piédalue et Piché, représentants le Collège, de M. Léo Lirette, représentant la paroisse St-Jean-Baptiste, et de M. Rolland Pinsonneault, Président général de l'ACFC.
Environ quatre mois plus tard, soit en juillet 1964, le R.P. Gattafoni, O.F.M., reçut une nouvelle obédience qui l'envoyait cette fois à Vancouver, et eut peu après comme successeur le R.P. Hercule Paradis, O.F.M, nouvellement arrivé de mission au Pérou. (4)
La même année, soit les 23, 24 et 25 octobre 1964 avait lieu au Centre St-Jean-Baptiste de Regina le Congrès général de l'ACFC, dont le magnifique succès fut assuré par un comité paroissial composé de Messieurs René Colette, Paul Rousseau, Albert Dubé et de Mme Matt Wolbaum, sous la direction de M. Léo Lirette et en coopération avec M. Rolland Pinsonneault et l'abbé Roger Ducharme, de Gravelbourg. Environ 300 personnes, dont une centaine de visiteurs, prirent part à cet important événement, qui se déroula pendant trois jours dans la capitale de la Saskatchewan.
Enfin, le 1er novembre de cette même année avait lieu la bénédiction officielle du Centre culturel, religieux et social de la paroisse St-Jean-Baptiste, sous la présidence de Monsignor Frank Gerein, Vicaire Général de l'Archidiocèse, en l'absence de Mgr M. C. O'Neill, Archevêque de Regina.
En date du 31 janvier 1965, M. René Colette succédait pour un terme de trois ans à M. Gérald Beliveau en qualité de syndic, et peu de temps après le Père Paradis, aux prises avec une santé déficiante, s'en retourna au Québec et fut remplacé par le père Ildephonse Riopel, OFM. (5)
René Rottiers
Tous droits réservés
(1) Voir 26e chronique, 9 mars 1983
(2) Récit historique, Léo Lirette, p. 49, 50, 52. AAR.
(3) Voir 29e chronique, 30 mars 1983.
(4) Ibid., Récit historique, Léo Lirette, pp. 49, 50, 52.
(5) Ibid., p. 49, 50, 52.
