Revue historique: volume 10 numéro 1

Message de la rédaction

par Laurier Gareau
Vol. 10 - no 1, octobre 1999

Quel groupe, aujourd'hui, s'intéresse le plus à la recherche historique et généalogique? C'est la question que m'a posée récemment le bibliothécaire responsable de la collection de la Prairie History Room à la Bibliothèque publique de Regina. Ma réponse a été: «les aînés». Faux! Selon lui, se sont les 30 à 45 ans qui sont les plus avides consommateurs de l'histoire.

Les aînés ont toujours eu un profond désir de transmettre leur histoire aux futures générations. Ce sont eux qui nous ont laissé les milliers d'histoires locales, les milliers d'heures d'entrevues orales et les superbes collections de photos qui témoignent de notre héritage. Mais, ce sont les 30 à 45 ans qui ont le profond désir de découvrir leur passé.

Je mentionne ce fait parce que dans la promotion que la Société a fait pour le récent colloque sur la culture fransaskoise, nous avons visé les groupes d'aînés comme notre clientèle alors que notre cible première aurait dû être les 30 à 45 ans.

Cibler la mauvaise clientèle serait-elle l'erreur trop souvent commise dans la communauté fransaskoise?

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	Revue historique: volume 10 numéro 1 Message de la rédaction par Laurier Gareau Vol. 10 - no 1, octobre 1999 Quel groupe, aujourd'hui, s'intéresse le plus à la recherche historique et généalogique? C'est la question que m'a posée récemment le bibliothécaire responsable de la collection de la Prairie History Room à la Bibliothèque publique de Regina. Ma réponse a été: «les aînés». Faux! Selon lui, se sont les 30 à 45 ans qui sont les plus avides consommateurs de l'histoire. Les aînés ont toujours eu un profond désir de transmettre leur histoire aux futures générations. Ce sont eux qui nous ont laissé les milliers d'histoires locales, les milliers d'heures d'entrevues orales et les superbes collections de photos qui témoignent de notre héritage. Mais, ce sont les 30 à 45 ans qui ont le profond désir de découvrir leur passé. Je mentionne ce fait parce que dans la promotion que la Société a fait pour le récent colloque sur la culture fransaskoise, nous avons visé les groupes d'aînés comme notre clientèle alors que notre cible première aurait dû être les 30 à 45 ans. Cibler la mauvaise clientèle serait-elle l'erreur trop souvent commise dans la communauté fransaskoise?